Les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne non autorisée du 1er novembre à Sion vont recevoir une facture concernant la sécurité de l'événement de la part de la Police cantonale. Le Conseil d'Etat l'a confirmé devant le parlement vendredi.
«La manifestation n'ayant pas été autorisée, des émoluments forfaitaires seront envoyés aux organisateurs par la police cantonale», a déclaré le conseiller d'Etat Stéphane Ganzer, en charge de la sécurité, devant le Grand Conseil.
Malgré l'interdiction de la ville de Sion, puis du Conseil d’Etat le collectif Valais Palestine avait bel et bien mis sur pied une manifestation, le jour de la Toussaint. Selon la police, plus de 300 personnes, dont plusieurs dizaines étaient en possession d'objets dangereux, ont participé à ce rassemblement durant l'après-midi.
Quatre personnes dénoncées
Au vu de l'affluence, la police cantonale valaisanne est venue prêter main-forte à la police régionale des villes du centre. Vers 16h45, une centaine de manifestants ont forcé un premier barrage, dans le quartier de la gare, avant d'être arrêté 50 mètres plus tard par la Police cantonale.
«Parmi ceux-ci, 34 ont été contrôlés et plusieurs objets dangereux ont été saisis», a indiqué Stéphane Ganzer. «Huit interdictions de périmètre et renvoi ont été prononcées par la Police cantonale et quatre personnes ont été dénoncés pénalement.»
Une policière mordue
En marge de la manifestation, mais toujours dans le quartier de la gare, une femme a été interpellée. Particulièrement virulente, elle a mordu une policière à une jambe. «Son comportement relevant d'un acte de violence envers les fonctionnaires, elle a été dénoncée auprès du Ministère public. Une procédure est en cours», a encore précisé Stéphane Ganzer.
La manifestation en elle-même n'a fait aucun blessé. Aucun dommage n'a été à déplorer.