Les vacances à Oman de la future conseillère d'Etat neuchâteloise verte, Céline Vara font grincer des dents, y compris au sein de son parti cantonal, rapporte «ArcInfo» mardi 6 mai. Après les révélations de Blick, plusieurs membres des Vert-e-s neuchâtelois ont critiqué le silence prolongé de l'élue avant de le briser dans les colonnes du journal neuchâtelois lundi 5 mai. L’un d’eux déplore qu’elle ait «botté en touche», un autre estime qu’en contextualisant son voyage plus tôt, «elle aurait coupé court à bien des commentaires».
«Une certaine naïveté»
Pour l’ancien conseiller d’Etat des Vert-e-s Fernand Cuche, il ne s’agit pas d’une «faute politique», mais d’«une certaine naïveté». Comme d’autres, il estime que Céline Vara aurait pu anticiper les réactions que ce séjour susciterait. Deux sources rappellent par ailleurs que les élus des Vert-e-s s’engagent, via une charte interne, à adopter «un mode de vie tenant compte des principes du développement durable».
Des soutiens solides
Malgré ces critiques, l’élue peut compter sur des soutiens. Le conseiller communal de Cortaillod Olivier Rochat qualifie la polémique de «tempête dans un verre d’eau». Au sein du parti, la tendance est plutôt à parler de «maladresse», ne remettant pas en cause ses compétences.