Séquestration et agressions
Un membre des bandes rivales de l'Arc jurassien finit en prison

Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un accusé majeur dans l'affaire des bandes rivales de La Chaux-de-Fonds et Bienne. Sa peine de 31 mois de prison ferme est confirmée pour son implication dans une séquestration et des agressions en 2021 et 2022.
Publié: 12:05 heures
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Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un accusé dans l'affaire des bandes rivales de l'Arc jurassien. (Image d'illustration)
Photo: Shutterstock
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ATS Agence télégraphique suisse

L'un des principaux accusés de l'affaire des bandes rivales de La Chaux-de-Fonds (NE) et de Bienne (BE) a vu son recours au Tribunal fédéral (TF) rejeté. Sa peine de 31 mois de prison ferme, qui avait légèrement été alourdie en appel, est confirmée.

La Cour pénale neuchâteloise «disposait d'un faisceau d'indices convergents amplement suffisant pour retenir l'implication du recourant dans la nuit du 20 au 21 mars 2021», a indiqué le TF dans un arrêt publié jeudi. Durant cette nuit, un Biennois avait été notamment séquestré et frappé. Le Tribunal cantonal «pouvait renoncer à mettre en oeuvre les moyens de preuve complémentaires sollicités, à savoir l'audition de deux témoins», a précisé la Haute Cour. Le premier témoin atteste que le recourant se serait trouvé dans un établissement public au moment des faits.

«Son existence n'a jamais été évoquée avant la procédure d'appel», a précisé le TF. De plus, il convient de relever «la faible probabilité qu'il puisse rapporter des faits précis en raison de l'écoulement du temps». La Haute Cour a ajouté que même en tenant compte de ce témoignage, «il ne serait pas insoutenable de considérer l'implication du recourant comme établie», au vu des nombreux indices convergents présents au dossier. Le jeune homme avait notamment été formellement identifié par un comparse et la victime.

Plusieurs procès

Dans sa peine, le prévenu a aussi été condamné pour sa participation à l'agression le 30 août 2022 d'un étudiant, domicilié dans le canton de Berne, dans le complexe de l'école professionnelle CIFOM au Locle. La Haute Cour a rejeté aussi la demande d'assistance judiciaire dans son arrêt (6B_309/2025).

Plusieurs procès en lien avec ces bandes rivales ont déjà eu lieu. Dans le cas d'espèce, six autres jeunes, qui étaient âgés entre 18 et 20 ans au moment des faits, ont été condamnés en appel le 1er juillet 2024 par la Cour pénale neuchâteloise à des peines allant de près de trois ans et demi de prison ferme à onze mois de prison avec sursis. Ce déferlement de violences entre bandes de différents cantons a connu plusieurs autres épisodes. Un adolescent de 15 ans a été happé par un train en gare de Sugiez (FR) en novembre 2020. A Lausanne, en septembre 2021, un jeune Loclois y a aussi trouvé la mort.

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