La condamnation d'un activiste du climat qui avait participé au blocage d'une avenue lausannoise en septembre 2019 est définitive. Le Tribunal fédéral rejette son recours. Le condamné avait pris part à l'action de la Grève du climat qui avait abouti au blocage illégal de l'avenue de Rhodanie pendant plus de quatre heures le 27 septembre 2019. La circulation de 38 bus des Transports publics lausannois avait été perturbée.
En 2022, le militant avait été condamné à des jours-amendes avec sursis et à une amende. Il avait été reconnu coupable d'entrave aux services d'intérêt général, empêchement d'accomplir un acte officiel, violation des règles de la circulation routière et de la loi sur les contraventions. Cette décision avait été annulée par le Tribunal fédéral en 2024.
Décision conforme au droit
Invité à compléter les faits sur la durée du blocage de l'avenue de Rhodanie, le Tribunal cantonal vaudois a abandonné l'accusation de violation de la loi sur les contraventions et confirmé sa précédente décision pour le surplus. L'amende a été ramenée de 300 à 200 francs. Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral constate que, contrairement aux griefs du recourant, l'instance précédente n'a pas violé le principe du bénéfice du doute (in dubio pro reo) et a établi correctement les faits.
Il ressort de ces derniers que l'action de la Grève du climat, à laquelle a participé le recourant, a gravement perturbé le trafic des bus sur plusieurs lignes des TL. L'entrave aux services d'intérêt général doit donc être qualifiée d'importante. Le recours de l'activiste est donc rejeté et sa condamnation est désormais définitive.