Négociations de plan social
Le CHUV risque de supprimer 50 postes en oncologie

Le CHUV à Lausanne réorganise sa recherche en oncologie, menaçant 50 postes. L'hôpital ouvre des négociations pour un plan social, proposant des solutions internes et à l'UNIL. La direction vise à recentrer les ressources sur la recherche clinique.
Publié: 16:47 heures
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Claire Charmet, Directrice générale du CHUV, le 15 septembre 2025 à Lausanne.
Photo: KEYSTONE
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ATS Agence télégraphique suisse

Le CHUV à Lausanne doit réorganiser sa recherche en oncologie et thérapie cellulaire. L'hôpital, propriété de l'Etat de Vaud, annonce mardi ouvrir les négociations en vue d'un plan social, sachant que 50 postes pourraient être supprimés à terme.

Des postes à l'interne du CHUV ont déjà été identifiés et pourront être proposés aux personnes concernées. Certains profils pourraient aussi intéresser et rebondir au sein de l'Université de Lausanne (UNIL), relève Claire Charmet, directrice du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), contactée par Keystone-ATS. Elle précise qu'il n'est encore pas possible de déterminer si des collaborateurs devront être licenciés, et si oui combien. Ces éléments seront connus à l'issue de la période de négociations.

Un plan social pourra comprendre, selon le résultat des négociations, «un dispositif d'accompagnement personnalisé, des mesures de mobilité, de formation et de reconversion», ajoute le Conseil d'Etat vaudois dans son communiqué. Il indique avoir «validé» les changements proposés par le CHUV.

Recentrer les ressources

Pour justifier cette réorganisation, l'hôpital vaudois relève que l'oncologie se trouve actuellement «au centre de multiples évolutions», entre progrès scientifiques qui s'accélèrent, coûts de développement qui augmentent et ressources publiques qui doivent être gérées avec rigueur. Il ajoute qu'un bilan, mené par les partenaires académiques et institutionnels, a mis en évidence «la nécessité de recentrer les moyens disponibles sur les recherches offrant les meilleures perspectives cliniques.»

Claire Charmet évoque aussi «la réévaluation» de certains projets de recherche à long terme. Elle souligne également que le CHUV souhaite davantage axer ses ressources sur la recherche clinique, plutôt que sur la recherche fondamentale.

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