Isabelle Moret interpellée
Contre les renvois forcés, un collectif occupe les locaux du DEIEP à Lausanne

Une occupation pacifique a eu lieu au Département de la ministre vaudoise Isabelle Moret à Lausanne. Le collectif Droit de rester proteste contre la gestion des renvois forcés par le Canton de Vaud et exige un moratoire.
Publié: 14:35 heures
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Dernière mise à jour: 16:55 heures
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Le collectif Droit de rester dénonce la politique migratoire vaudoise «inhumaine», que mènerait Isabelle Moret (PLR).
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Léo MichoudJournaliste Blick

Le collectif Droit de rester a fait appel à ses soutiens à midi sur Instagram. Ce vendredi, le groupe militant composé «de requérant-e-x-s d'asile et des personnes qui leur sont solidaires» a amorcé une occupation pacifique des locaux lausannois du Département de la conseillère d'Etat vaudois Isabelle Moret (PLR) – situés près du pont Bessières. 

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Droit de rester dénonce la «violence» du Canton de Vaud en matière de politique migratoire et des «pratiques inhumaines tendant vers le fascisme». Il est question en particulier de la façon dont la ministre à la tête de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et du Service de la population (SPOP) gère les renvois forcés, notamment d'enfants, sur mandat de la Confédération.

«Coups, enfants menottés et détentions administratives arbitraires: le niveau extrême de violence qu'exerce le canton causant de graves traumatismes à une population déjà très vulnérable. Il ne s'agit malheureusement que du dramatique aboutissement d'une maltraitance administrative délibérée déployée à tous les niveaux», affirment les membres du collectif.

Les militants demandent un moratoire sur la question, pour permettre au Grand Conseil vaudois d'étudier une pétition. Selon la RTS, les autorités vaudoises n'ont pas encore réagi. Vers 14h, le collectif a enlevé ses banderoles sur et autour du DEIEP.

Interrogés par Keystone-ATS, les services d'Isabelle Moret n'ont pas souhaité ni réagir ni commenter cette action et les demandes du collectif. «Nous n'avons pas reçu à ce jour de demande formelle d'échanges ou de dialogue», répond le DEIEP.

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