Drôle de découverte pour Dylan* ce mardi matin à Genève. Un obus datant de la Première Guerre mondiale a été repêché de l'eau par des scaphandriers – des ouvriers-plongeurs – près de la passerelle qui mène aux Bains des Pâquis, à Genève. L'engin, qui était heureusement inerte, a ensuite été évacué par l'unité de la police spécialisée dans la neutralisation, l'enlèvement et la destruction des explosifs (NEDEX).
Contacté par Blick, Dylan, l'un des scaphandriers qui travaillait sur l'entretien des quais, nous livre son témoignage. «Je travaille depuis deux ans et c'est la première fois que je tombe sur un obus. Mais en vrai, c'est assez courant.» Et pour cause: l'une de ses tâches consiste à nettoyer les fonds du Léman en vue de chantiers. «On est au courant de la présence de munitions dans le lac. Mais normalement, la zone où elles ont été larguées est plus au large.»
Une simple bonbonne?
Dylan nous confirme: son collègue, qui a fait la surprenante découverte, a d'abord cru à une simple bonbonne de peinture, et l'a sorti de l'eau. Avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'un obus. «On a rapidement mis l'obus à l'abri des passants, si jamais il explosait.» Et d'ajouter: «Normalement, on laisse les munitions en place et on la balise, mais sous l'eau, il n'est pas toujours évident de les identifier.»
L'information, d'abord révélée par la «Tribune de Genève», a été confirmée par Henny Martinoni, porte-parole de la police genevoise. Par mesure de précautions, les Bains des Pâquis ont été évacués entre 11h45 et 13h00, le temps pour le NEDEX de procéder à la levée de doute.
*nom d'emprunt