Pour Metalor, ce ne serait pas un problème de produire aux Etats-Unis une partie des barres en or destinées au marché américain, a déclaré Nicolas Carrera, directeur général, dans une interview à Arcinfo parue samedi.
«Nous possédons un site à Attleboro, dans le Massachusetts, où nous avons investi, notamment, dans l’automatisation de la production, mais aussi pour développer une ligne de PGM (platine, palladium). Des projets lancés avant les discussions sur les droits de douane», a précisé le CEO.
Le site neuchâtelois ne doit pas craindre pour autant une délocalisation. «Tout l’or bancaire qui transite par la Suisse ne sera pas traité ailleurs, c’est tout simplement impensable. C’est aussi à Marin que nous mettrons en production notre système d’affinage de rhodium, de ruthenium et d’iridium, des métaux devenus stratégiques pour les nouvelles énergies, la défense, la pharma ou l’automobile», a ajouté Nicolas Carrera,
Metalor va aussi moderniser l’unité d’affinage d’argent, ce qui lui permettra de doubler ses capacités. En dix ans, l'entreprise prévoit d'investir 40 à 50 millions de francs à Marin.