«Je n'ai pas constaté de crise au sein du ministère public depuis que j'ai pris mes fonctions début janvier 2024» entame Béatrice Pilloud, procureure générale valaisanne. Cette dernière dit en revanche avoir «constaté des magistrats en souffrance en raison du manque de confiance qu'on a dans leur travail ainsi qu'un manque de ressources humaines», a-t-elle ajouté.
«Je ne pense pas qu'on puisse parler de crise, car il n'y a jamais eu de manquements ou flottements dans le traitement des affaires», a abondé Catherine Seppey, la procureure générale adjointe lors d'une conférence de presse durant laquelle les deux magistrates ont insisté sur leur complémentarité. Celle-ci a été élue lors de la même session parlementaire, il y a six mois.
Cette double élection était intervenue alors que le ministère public, en particulier l'office central, était sous le feu des critiques. Elle devait permettre de tirer un trait sur les dysfonctionnements d'un ministère public valaisan «en crise», connus depuis plusieurs années et au coeur de divers rapports.
(ATS)