«Je ne rêvais pas de mettre un enfant au monde. Pour être sincère, je m’étais déjà faite à l’idée de ne jamais vivre ce moment-là et que je finirais seule avec mon chat, ou avec un copain», confie la Neuchâteloise Cindy Santos, qui a fêté ses 40 ans en mars. «Rien n’était planifié quand je me suis retrouvée enceinte, mais j’assume! En ce moment, je règle diverses choses administratives. C’est toute une aventure. J’ai par exemple déjà une place en crèche pour mon bébé», se réjouit-elle.
Sa grossesse se déroule bien, globalement. «Je dois juste faire un peu attention parce que mon placenta est en bas, mais je suis suivie de près. La naissance est prévue fin décembre. Si ça pouvait se produire avant Noël, je serais ravie. On verra bien.» Elle l’avoue sans détour: «J’ai la trouille d’accoucher.» La péridurale sera donc le service minimum. «J’ai même demandé une césarienne, qui sera privilégiée si le placenta ne remonte pas.»
Une grossesse inespérée
Cindy Santos est revenue vivre à Neuchâtel. Elle a quitté le Val-de-Ruz où elle résidait encore en 2022. «Au bout de presque cinq ans à multiplier les trajets en voiture pour exercer mon métier d’assistante en soins à domicile, j’ai voulu changer. J’ai intégré un EMS en mars dernier. A voir si je m’y retrouve en termes d’indépendance.»
Elle est comme ça, Cindy. Cash. La chanson? Elle a tourné la page «après le covid», précise-t-elle. «Cette période d’isolement m’a fait du bien. Je me suis retrouvée avec plus de temps pour moi. Il faut aussi avouer que je n’avais plus grand-chose à proposer sur le plan artistique. J’étais fatiguée. J’avais besoin de retrouver une vie normale.»
Elle revient sur sa grossesse tardive. Inespérée. «Deux semaines après mon anniversaire, j’ai commencé à ressentir des trucs bizarres. J’ai fait un test de grossesse qui s’est révélé positif, ce que ma gynécologue m’a rapidement confirmé. J’étais alors enceinte de six semaines. Une vraie surprise.» L’annonce a réjoui toute sa famille, d’origine portugaise. «Mon père est ravi que ce soit un garçon, mon petit frère (ndlr: son demi-frère) qui a 16 ans aussi», ajoute-t-elle. On est du Sud ou on ne l’est pas. «Moi, je veux juste un bébé en bonne santé.»
Un karatéka dans le ventre
Aujourd’hui, après sept mois et deux semaines de grossesse, Cindy Santos sent souvent son bébé «faire du karaté» dans son ventre. «Il se prénommera Jayson, précise-t-elle. Ainsi ses copains pourront le surnommer Jay.» Pour le calmer et flatter sa future oreille musicale, elle lui fait écouter ses idoles Michael Jackson et Christina Aguilera. Le papa est en Amérique latine. Reviendra-t-il? «Pas sûr, répond-elle. Disons que la situation est complexe. Pour ma part en tout cas, j’assume.»
Comme toute future maman, Cindy Santos a pris quelques kilos. «J’ai dû me calmer sur les petits pains au chocolat, dont je raffole, parce qu’on m’a diagnostiqué un diabète gestationnel qui est une source de risques, avoue-telle, mais tout est sous surveillance.» L’aventure Nouvelle Star l’a bien sûr profondément marquée et elle nous confie être encore régulièrement reconnue, à la Migros par exemple. «Ça me fait plaisir, même si les gens qui viennent directement m’aborder sont plutôt rares, mais ça arrive. Je les entends dire: «Ah, mais c’est Cindy!» Ils se souviennent encore de mon prénom. C’est fou, non?»
Il y a presque vingt ans, Cindy Santos, chanteuse neuchâteloise d’origine portugaise, épatait le jury de «Nouvelle Star» saison 4, sur M6. Tout de rose vêtue, elle pose ici au bord du lac de Neuchâtel, ville où les habitants ne l’ont pas oubliée. Ils se réjouiront de la savoir enceinte d’un garçon. A 40 ans, elle s’apprête à découvrir la maternité.
Cet article a été publié initialement dans le n°43 de «L'illustré», paru en kiosque le 23 octobre 2025.
Cet article a été publié initialement dans le n°43 de «L'illustré», paru en kiosque le 23 octobre 2025.