Une mauvaise surprise pour les locataires les attend dans leur boîte aux lettres: ne payant soi-disant pas suffisamment de loyer, des ménages reçoivent régulièrement des rappels et des menaces de résiliation dans leur boîte aux lettres. Les administrations réclament en réalité l'augmentation de loyer qu'elles ont communiquée à leurs locataires en été. Pour ce faire, ces dernières font valoir le taux d'intérêt de référence plus élevé, le renchérissement et, dans de nombreux cas, un forfait d'augmentation des coûts.
De nombreux ménages ont déposé un recours contre l'augmentation des loyers. L'augmentation du nombre de procédures pousse les autorités à bout dans certaines régions, par exemple à Zurich. C'est pourquoi de nombreuses négociations auront lieu l'année prochaine. Entre temps, les administrations ne devraient pas encore percevoir les augmentations de loyer prévues sur les habitants, car celles-ci ne sont pas encore juridiquement contraignantes. «Certaines régies audacieuses exigent tout de même l'augmentation du loyer et envoient des rappels aux locataires, voire les menacent de résiliation», explique Nicole Schweizer, co-responsable du conseil juridique de l'association des locataires de Zurich.
La prochaine augmentation est déjà prévue
Après réception de cette lettre choc, de nombreux locataires concernés demandent de l'aide à l'association. Une régie bien connue de Blick se distingue particulièrement: Livit. Cette filiale de Swiss Life, dont le siège est à Zurich, compte neuf succursales dans toute la Suisse et gère près de 200'000 objets locatifs.
Livit a déjà été informée à plusieurs reprises de l'erreur. Malgré cela, l'administration a envoyé d'autres rappels et menaces de résiliation au cours des dernières semaines. Pourquoi cela continue-t-il? «Lorsqu'une procédure de conciliation est ouverte, le bailleur est informé par l'administration. Cela peut prendre un certain temps, notamment lorsque les demandes de conciliation n'ont pas encore été traitées en raison du nombre exceptionnellement élevé de demandes», écrit l'administration sur demande. «Nous ne pouvons donc pas exclure qu'il y ait eu chez nous aussi des cas où des locataires ont reçu un rappel malgré une procédure de conciliation en cours. S'il est arrivé que des collaborateurs n'aient pas réagi à de tels avis, nous nous en excusons».
En attendant, la prochaine augmentation de loyer est déjà à la porte pour de nombreux ménages. Le 1er décembre, l'Office fédéral du logement a augmenté le taux d'intérêt de référence de 1,5 à 1,75 pour cent.