Environ 350 personnes sont parties samedi matin de Küblis (GR) pour rejoindre Davos (GR) dans une randonnée anti-WEF. Le mouvement Strike-WEF critique l'élite économique et lutte pour la justice climatique.
Les manifestants se sont rassemblés samedi matin par un froid mordant à la gare de Küblis pour se rendre en deux jours à Davos, à 25 kilomètres, au Forum économique mondial (WEF). Malgré des températures en-dessous de zéro, l'ambiance était décontractée et faisait davantage penser à un camp de randonnée qu'à une manifestation de la gauche alternative.
«Nous critiquons l'élite qui s'arroge le droit de parler au nom des gens, alors que des millions de personnes meurent déjà à cause du changement climatique», a déclaré une porte-parole du collectif Strike-WEF à l'agence de presse Keystone-ATS.
Plusieurs centaines d'opposants au WEF manifestent à Berne
En parallèle, des opposants au Forum économique mondial (WEF) se sont réunis samedi à Berne pour une manifestation non autorisée, placée sous le slogan «Smash WEF - En finir avec le jeu des puissants, une belle vie pour tous».
Plusieurs centaines de personnes ont répondu à l'appel de deux groupements d'extrême gauche bernois, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Les manifestants se sont rassemblés l'après-midi sur la place de la gare et ont entamé une marche à travers le centre-ville. La police les a tolérés.
Le WEF de Davos est un symbole du capitalisme et de la crise climatique, des guerres, des crises économiques, de la discrimination et l'oppression, selon l'appel à la manifestation. Les participants au WEF discutent de crises qu'ils ont eux-mêmes engendrées, accuse l'appel.
Le WEF débute lundi à Davos (GR). Plus de 3000 personnes, dont des politiciens de haut niveau, des dirigeants d'entreprises et des représentants d'organisations sociales ainsi que des médias, discuteront pendant cinq jours des défis mondiaux.