«Nous sommes encouragés par les signaux d'efficacité observés au cours de deux programmes de phase II et leurs extensions en label ouvert,» explique le responsable médical Levi Garraway, cité dans un communiqué diffusé ce lundi.
Roche avait reconnu l'échec de l'étude Padova en décembre dernier, n'ayant pas concrétisé le critère primaire de ralentissement significatif de la dégradation des fonctions motrices. La firme rhénane soulignait alors vouloir en réétudier les tenants et aboutissements et prévoyait déjà de prendre contact avec les autorités sanitaires pour déterminer l'avenir de la substance, mettant notamment en avant un profil d'innocuité favorable.
Les deux programmes cliniques de phase II sur le prasinézumab, toujours en cours, ont recruté plus de 900 patients, dont plus de 750 sont toujours suivis. Le produit avait intégré l'incubateur de Roche en 2013 à l'occasion d'un accord de licence conclu avec l'irlandais Prothena Biosciences. Ce dernier rappelle dans un communiqué distinct avoir déjà perçu 135 millions de dollars dans ce cadre et compte sur des versements d'étapes additionnels allant jusqu'à 620 millions, en sus de commissions de plus de 10% sur d'éventuelles ventes.