Si votre partenaire vous trompait, vous lui pardonneriez? Selon une récente étude YouGov menée sur 12'186 adultes et mandatée par la plateforme de rencontre extraconjugale Ashley Madison, 50% des Suisses et Suissesses sont capables d'excuser une infidélité. Ce constat est accompagné par un autre chiffre marquant: 28% des citoyens de notre pays avouent aller voir ailleurs.
Pour la plateforme de rencontre, ces données sont révélatrices d'une nouvelle ère de la sexualité: on s'éloigne des relations traditionnelles exclusives. La tromperie ne serait plus associée à la honte ou au tabou, mais serait davantage pardonnée. Ce constat hisse la Suisse en pole position du classement des pays qui accepte l'infidélité. Et si nous passions à la loupe ces données?
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Les Suisses trompent leur partenaire à cause du sexe
Posons les bases. Si 28% de la population suisse se dit être infidèle – un résultat supérieur à la moyenne des autres pays, quelle est la différence entre les deux sexes? Les hommes ont davantage de faciliter à tromper: 35% contre 20% des femmes.
Le sexe et l'ennui sont les points de discorde principaux des amoureux. Peu de personnes interrogées mentionnent le manque de sentiments comme raison de découcher. Pour la plateforme Ashley Madison, ces résultats suggèrent qu'une liaison extraconjugale n'est pas forcément une stratégie pour s'extirper de son couple, mais vise plutôt à compléter des besoins qui ne seraient pas satisfaits dans la relation.
31% des personnes sondées indiquent avoir trompé son partenaire, car elle «n'était pas satisfaite sexuellement». Cinq autres raisons sont avancées: 29% voulaient «essayer quelque chose d'autre», 26% avaient besoin de «plus d'attention et d'affection», 21% «s'ennuyaient», et 19% n'étaient pas prêts à se séparer de son partenaire, mais avaient «besoin d'autre chose».
Les Suisses savent pardonner!
Les Suisses arrivent en tête de classement des pays dans leur capacité à pardonner l'infidélité. En effet, 50% des personnes sondées (50% des hommes, 49% des femmes) se sentent capables d'excuser une aventure extraconjugale. En comparaison internationale, la Suisse est le seul pays à franchir la barre des 50%. Elle est suivie de près par les États-Unis (47%), le Canada et le Brésil (43%), l'Australie et l'Allemagne (40%), l'Italie (37%) et la Grande-Bretagne (34%).
Des anciennes études réalisées par la plateforme Ashley Madison se sont intéressées à la monogamie. Selon ses chiffres, 42% des Suisses se définissaient comme totalement monogames. L'entreprise Ashley Madison, leader mondial des rencontres extraconjugales depuis 2002, a comme but d'offrir une plateforme pour des contacts discrets pour des relations non monogames.