Le président de l'USAM le dit
Il faudra aider les entreprises en cas de 4e vague

Les entreprises devront être aidées en cas de 4e vague de coronavirus, assure Fabio Regazzi au Matin Dimanche. Si la situation ne s'améliore pas, il faudra des mesures plus ciblées pour les soutenir, dit le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM).
Publié: 22.08.2021 à 07:55 heures
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Pour Fabio Regazzi, président de l'USAM, les entreprises ont intérêt à ce que le taux de vaccination augmente et devraient collaborer à faire avancer la vaccination.
Photo: keystone-sda.ch

Le président de l’Union suisse des arts et métiers (USAM), Fabio Regazzi, s’est entretenu avec le Matin Dimanche. Selon lui, un soutien devrait être accordé aux entreprises dans la 4e vague de Covid-19.

«Les RHT, par exemple, pourraient être nécessaires pour certains secteurs spécifiques s’il n’y a pas de reprise l’an prochain», indique le conseiller national tessinois du Centre dans une interview à l’hebdomadaire lémanique. On ne peut pas exclure non plus qu’il y ait une hausse des faillites en 2022 dans certains secteurs comme l’hôtellerie de ville ou l’événementiel, ajoute-t-il.

Le président de l’USAM précise toutefois que «ce ne sera pas un nombre aussi important que ce qu’on a craint l’an dernier au milieu de la crise». Fabio Regazzi se dit même «plutôt confiant que s’il y a une quatrième vague, ce qui est très probable, les conséquences seront moins importantes que lors des précédentes» pour les entreprises. «Sinon, on aurait fait tout faux!»

Appel à la vaccination pour les entreprises

Pour le conseiller national tessinois du Centre, les entreprises ont aussi intérêt à ce que le taux de vaccination augmente. «Nous avons convenu avec le président de la Confédération, Guy Parmelin, qu’il publiera un appel dans nos journaux» pour encourager les entreprises à collaborer afin de faire avancer la vaccination, informe-t-il, sans donner davantage de détails sur le contenu de cet appel.

A la question de savoir si une collaboration en faveur de la vaccination de la part des entreprises risquerait de pousser les employés non vaccinés à rester à la maison, il répond que «chaque médaille a son revers, ça peut arriver». Mais «si je fais une pesée d’intérêts, je pense qu’on a plus d’avantages à mener cette collaboration, et j’estime que c’est supportable», dit-il encore.

(ATS)

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