«Fête sauvage», «des centaines d’individus vodka à la main», «des jeunes ivres-morts et pas très coopératifs»… Des habitants de Cossonay, dans le canton de Vaud, se sont réveillés ce samedi matin avec la gueule de bois.
La veille au soir, «jusqu’à 300 personnes», selon différents témoignages, se seraient réunies pour faire la fête dans la commune. L’attroupement massif aurait causé quantité de nuisances, rapportent plusieurs voisins à Blick.
Ironie de l’histoire, bon nombre de fêtards auraient emprunté le funiculaire qui relie Cossonay à Penthalaz avant de s’arsouiller la glotte. Cette ligne mise en service en 1897 a été officiellement inaugurée ce samedi en présence de la population et des autorités, après une année de rénovation achevée le 23 août dernier. «J’espère qu’il n’y a pas trop de vomi à nettoyer dedans», ironise un internaute sur Facebook.
À la recherche d’une maison perdue
Les raisons de la venue de tout ce petit monde dans la commune d’ordinaire relativement tranquille ne sont pas claires. Un riverain assure à Blick que les noctambules étaient à la recherche d’une maison abandonnée. «Ils ne parlaient que de ça en déambulant dans les rues, raconte-t-il. Pourtant, je ne connais pas de baraque qui serait délaissée par ici. Peut-être que toute cette agitation est partie d’un quiproquo.»
Toujours d’après nos informations, les forces de l’ordre seraient intervenues rapidement et en nombre pour mettre fin au rassemblement. Contactée, la police cantonale vaudoise confirme et parle d’une soirée privée dans une villa qui a dégénéré.
Peu de détails sont toutefois donnés: «Nous avons estimé le nombre de personnes présentes à 70 mais il est difficile de le faire avec précision, explique au téléphone une porte-parole. L’intervention de police s’est déroulée vers 22h10, après un appel au 117 du voisinage.»
L’organisatrice de l’événement sera dénoncée à l’autorité compétente. Après un réveil probablement peu agréable, la principale intéressée encourt désormais une douloureuse qui ne se réglera pas à coup de dafalgan.