Les autorités de poursuite pénale vont se pencher sur les menaces présumées à l'encontre de la délégation israélienne lors de la parade d'ouverture de l'Eurovision dimanche à Bâle. Elles devront déterminer s'il s'agit d'une infraction pénale et quelles suites donner à la plainte déposée par la télévision publique israélienne Kan.
La police cantonale bâloise a pris connaissance du geste de menace présumé d'un manifestant pro-palestinien à l'encontre de la candidate d'Israël au Concours Eurovision de la Chanson (ESC) et va rédiger un rapport à l'attention des autorités de poursuite pénale, a indiqué lundi le ministère public cantonal à l'agence de presse Keystone-ATS.
Une rescapée du 7 octobre
La chaîne publique israélienne Kan a diffusé les images du défilé reprises par les réseaux sociaux. On y voit un homme portant un drapeau palestinien faire un geste de décapitation. L'enregistrement ne permet pas de savoir à qui s'adressait le geste, mais selon Kan et plusieurs médias israéliens, il aurait été adressé à la délégation israélienne de l'ESC emmenée par la chanteuse Yuval Raphael, écrit Kan. Agée de 24 ans, Yuval Raphael est une survivante de l'attentat terroriste du Hamas contre le festival de musique Nova du 7 octobre 2023 en Israël.
Kan a précisé qu'elle a également contacté l'Union européenne de radio-télévision (UER) au sujet de cet incident. Interrogée par Keystone-ATS, celle-ci a renvoyé aux autorités bâloises.
