L'European Space Deep-Tech Innovation Centre (ESDI) doit contribuer à l'amélioration du transfert des résultats scientifiques au secteur privé, a indiqué mardi le Secrétariat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI). Le centre sera constitué de plateformes de projets thématiques qui permettront aux partenaires, en Suisse comme à l'étranger, de travailler ensemble.
Les premières plateformes concernent la recherche sur les matériaux, la gestion et le traitement des données, les technologies quantiques et les écosystèmes spatiaux durables. L'ESDI doit jouer un rôle de coordinateur et rendre possible la réalisation de projets réunissant des partenaires des hautes écoles et de l'industrie en Suisse et dans les Etats membres de l'ESA.
Un partenaire fiable et compétitif
Lors de la signature de l'accord mardi à Villigen, Martina Hirayama a souligné que le soutien de l'ESA et de ses États membres montrait à quel point la Suisse est reconnue comme un partenaire fiable et compétitif. La création de l'ESDI est aussi un appel à la Suisse pour qu'elle s'engage encore davantage dans le spatial et apporte sa contribution aux défis que l'Europe entend relever.
Les infrastructures et les compétences réunies au sein du domaine des Écoles polytechniques fédérales présentent un intérêt particulier pour l'ESA et le domaine spatial, a souligné pour sa part Josef Aschbacher. Les grandes installations du PSI, uniques au monde, font de l'institut un site d'implantation idéal pour l'ESDI.
Une contribution annuelle de 190 millions
La Suisse est membre fondateur de l'ESA. Sa contribution annuelle est d'environ 190 millions de francs pour les programmes et activités de l'agence.
L'excellence scientifique et les innovations techniques réalisées dans le secteur spatial au niveau national et l'étroite collaboration entre les instituts de recherche et l'industrie sont d'importants facteurs de la croissance économique, souligne le SEFRI.
(ATS)