Plus de 33 degrés à l’ombre. Une chaleur inhabituelle pour Londres. Dès la journée inaugurale de Wimbledon, le soleil a mis les organismes à rude épreuve, y compris ceux des spectateurs.
Alors que le match de Carlos Alcaraz battait son plein sur le court central du All England Club, le bruit sourd de la balle contre la raquette s’est soudainement arrêté. Dans les gradins, un mouvement attire l’attention. Plusieurs personnes se lèvent. Un spectateur vient de perdre connaissance, victime d’un coup de chaleur.
L’incident entraîne une interruption du match durant une quinzaine de minutes. Mais l’image marquante survient presque aussitôt : Alcaraz traverse calmement tout le terrain pour aller chercher une bouteille d’eau à son banc. Il la remet aux secours afin d’aider le fan en détresse à s’hydrater.
Un geste simple, mais fort. Celui d’un champion attentif, humain, et pleinement conscient de son environnement. Un moment de tennis suspendu, et un rappel que, par-delà la compétition, l’essentiel reste la santé de tous.
Il a fini par s'imposer
Le Murcien de 22 ans a finalement fait plier son adversaire de 38 ans après plus de 4h30' dans un match disputé sous plus de 30 degrés et conclu 7-5 6-7 (5/7) 7-5 2-6 6-1.
Cette rencontre a été bien plus périlleuse qu'attendue pour Alcaraz, arrivé à Wimbledon avec l'élan de dix-huit victoires consécutives, une série incluant des titres à Rome, Roland-Garros et au Queen's. Son adversaire l'a fait douter mais ne l'a jamais mené durant la partie. Et l'Espagnol a bouclé l'affaire dans un ultime set à sens unique, où il n'a concédé qu'un jeu.
Alcaraz a désormais remporté les dix-huit matches qu'il a disputés au premier tour d'un tournoi du Grand Chelem. Au deuxième tour, le numéro 2 mondial affrontera le Britannique Oliver Tarvet, tombeur du Zurichois Leandro Riedi lundi.