Super tie break généralisé
Fini les 5es sets interminables dans les tournois majeurs!

Les quatre tournois du Grand Chelem ont décidé d'harmoniser leurs façons de conclure les matches en cinq sets, instaurant tous en 2022 le super tie break (10 points gagnants avec deux points d'écart) à 6-6 dans la manche décisive, ont-ils annoncé mercredi.
Publié: 16.03.2022 à 14:30 heures
Novak Djokovic lors de la finale de Wimbledon remportée au tie-break du 5e set à 12 jeux partout contre Roger Federer, le 14 juillet 2019.
Photo: ADRIAN DENNIS

«Le bureau des Grands Chelems veut tenter l'expérience sur la durée d'une saison complète, en consultation avec la WTA (ndlr: circuit féminin), l'ATP (circuit masculin) et l'ITF (fédération internationale) avant de pérenniser ce changement de règle», indiquent les quatre Majeurs (Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon, US Open) dans un communiqué commun.

«Les puristes seront peut-être déçus, mais nous, nous sommes fiers de pouvoir nous aligner avec les trois autres Grands Chelems», a commenté la directrice de Roland-Garros, Amélie Mauresmo. «Sur le plan sportif, ça fait du sens parce qu'on a une cohérence avec les autres Grands Chelems», a-t-elle insisté.

Roland-Garros rejoint les trois autres Majeurs

Ces dernières saisons, le Majeur français était devenu le seul à laisser les matches se poursuivre jusqu'à ce qu'un joueur ne remporte la dernière manche avec deux jeux d'écart. L'Open d'Australie avait déjà le super tie break à 6-6 dans la manche décisive, Wimbledon avait mis en place un tie break (mais à 12 jeux partout dans la manche décisive) et l'US Open avait un simple tie break à 6-6 dans le cinquième set.

«On a aussi pris en compte la santé des joueurs parce qu'on a vu que sur la durée d'un tournoi du Grand Chelem, quand on partait sur des 13-11, des 16-14, le tournoi était largement hypothéqué», a expliqué Amélie Mauresmo.

«L'idée est aussi de donner plus de satisfaction aux fans qui aiment ce moment décisif et haletant de fin de match. En termes de programmation, ça donne plus de visibilité, en particulier pour les télévisions, même si globalement il n'y avait qu'un pourcentage de matches assez faible qui était concerné», a-t-elle souligné.

(AFP)

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