Des nouvelles nous sont parvenues du camp de Dominic Stricker. Le Bernois de 21 ans, qui souffre depuis décembre d'une blessure au bas du dos, doit à nouveau repousser son retour. Après avoir envisagé les tournois de Lille ou Lugano fin février ou début mars, Stricker avait prévu de revenir au tournoi Challenger de Zadar en Croatie (à partir de lundi prochain). Mais l'épreuve de patience doit durer encore plus longtemps, comme le confirme son père et manager Stephan Stricker à Blick: «Son état de santé ne lui permet pas de s'entraîner à fond. La recommandation des médecins est la suivante: il vaut mieux continuer à attendre et investir dans une reconstruction.»
Depuis environ trois semaines, Dominic Stricker est en rééducation à Winterthour. Jouer au tennis fait tout de même partie de son programme d'entraînement: «Il est sur le court et prend du plaisir – mais il ne peut jouer que de manière décontractée et pas encore en compétition», explique Stephan Stricker.
Le huitième de finaliste de l'US Open de l'année dernière – qui avait déjà manqué l'Open d'Australie en début d'année – ne veut prendre aucun risque. La question de savoir quand il reviendra effectivement sur le circuit reste ouverte. Au plus tôt en avril, nous dit-on. Ce qui signifie que Stricker aurait besoin d'un miracle pour obtenir un ticket direct pour le tableau principal de Roland-Garros. Car à la mi-avril, les comptes seront déjà faits pour Paris. D'ici là, il devrait avoir réintégré le top 100 du classement mondial, sinon il lui faudrait à nouveau passer par les qualifications.
La construction est prioritaire
Actuellement, Dominic Stricker occupe la 111e place, mais il devrait encore reculer la semaine prochaine. Stephan Stricker déclare: «À l'heure actuelle, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que cela suffise pour le tableau principal à Paris.» Mais ce n'est pas non plus une priorité pour l'instant: «Domi est encore jeune – et il est maintenant plus important de faire une reconstruction propre que de risquer éventuellement quelque chose pour sa santé.»
Paris est la «ville porte-bonheur» de Dominic Stricker. C'est ici qu'il avait remporté le tournoi junior en 2020. Et l'année dernière, il avait pu fêter sa première apparition dans le tableau principal d'un tournoi du Grand Chelem à Roland Garros. En tant que «lucky loser», il s'était glissé au premier tour, mais avait été battu en trois sets par l'Américain Tommy Paul. Il aurait maintenant besoin de la chance avant le début du tournoi – pour une guérison éclair de son dos.
