Grand émoi au premier tour du tournoi WTA de Budapest. Alors que le score est de 5-5 et 15-15 dans le premier set, un revers de la Chinoise Zhang Shuai (34 ans) a été annoncé «faute». Pourtant, l'empreinte sur la terre battue montre que la balle a touché la ligne. De peu, certes. Mais l'image n'a laissé aucune place au doute. Malgré de longues discussions, l'arbitre de chaise renonce à corriger la mauvaise décision après être pourtant allé voir la marque elle-même. Incompréhensible.
Bien que l'affaire soit en principe close, un point plus tard, c'est l'esclandre: l'adversaire de Zhang Shuai, la Hongroise Amarissa Toth (20 ans), efface l'empreinte. «Qu'est-ce que tu fais? Attends, attends, attends! Laisse la marque», crie la Chinoise voyant que son adversaire va enlever toute preuve de l'erreur manifeste en sa faveur. Acquis à la cause de l'adversaire de Zhang Shuai, le public hongrois siffle l'Asiatique.
C'en est trop: après le jeu, Zhang Shuai fait appel au service médical et parle longtemps avec la physio. En larme, elle préfère interrompre cette mascarade. La Chinoise a décidé d'abandonner la partie en raison d'une crise de panique. Comme l'écrit le journaliste portugais José Morgado sur Twitter, la 45e joueuse mondiale souffre depuis longtemps de problèmes mentaux. Au moment de l'abandon de Zhang Shuai, Amarissa Toth a levé les bras au ciel. Preuve, si besoin était, que la Hongroise n'est pas la joueuse la plus correcte du circuit.
Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les utilisateurs à avoir pris à partie la WTA pour cette scène difficilement défendable. Pour l'heure, l'instance dirigeante du tennis féminin n'a pas communiqué sur cette triste affaire.