Il rejoint Nadal en finale
La victoire de Daniil Medvedev après sa grosse colère

La finale de l'Open d'Australie opposera Rafael Nadal à Daniil Medvedev. Le Russe a assuré sa qualification à la faveur de son succès en quatre sets, 7-6 (7/5) 4-6 6-4 6-1 devant Stefanos Tsitsipas.
Publié: 28.01.2022 à 13:12 heures
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Dernière mise à jour: 29.01.2022 à 11:19 heures
Daniil Medvedev à l'instant où il a perdu le contrôle de ses nerfs...
Photo: DEAN LEWINS

L'enjeu de cette finale ce dimanche à 19h30 (09h30 en Suisse) sera considérable pour les deux hommes. S'il la gagne, Rafael Nadal deviendra l'unique détenteur des victoires en Grand Chelem avec 21 titres. Pour Daniil Medvedev qui avait sauvé une balle de match en quart de finale face à l'épatant Félix Auger-Aliassime, une victoire lui donnera pratiquement l'assurance de ravir le mois prochain la place de no 1 mondial à Novak Djokovic. La question est donc savoir lequel des deux joueurs supportera pleinement l'immense pression qui reposera sur ses épaules...

Ainsi comme l'an dernier, Daniil Medvedev a barré la route à son meilleur ennemi Stefanos Tsitsipas. Le Russe a eu la bonne idée de faire la course en tête grâce au gain du tie-break du premier set dans lequel il fut pourtant mené 4/1. Il devait accuser toutefois un couac retentissant avec la perte de son service à 4-4 dans la deuxième manche.

Il perdait alors le contrôle de ses nerfs en reprochant d'une manière bien trop véhémente à l'arbitre Jaume Campistol son laxisme devant le coaching d'Apostolos Tsitsipas envers son fils. Il doit s'estimer heureux de n'avoir écopé que d'un simple avertissement pour ce débordement verbal qui n'ajoutera rien à sa gloire.

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Daniil Medvedev retrouvait toutefois très vite son calme pour attendre tranquillement son heure. Elle survenait à 5-4 au troisième set avec un break décisif qui devait sonner le glas des espérances de Stefanos Tsitsipas. Sans doute éprouvé par les efforts fournis depuis le début du tournoi, le Grec devait lâcher prise très vite dans la dernière manche. Comme si l'avertissement qu'il écopait - enfin - pour coaching au début de ce quatrième set à sens unique légitimait en quelque sorte le formidable travail de sape de cet adversaire qu'il déteste tant.

(ATS)

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