Alors que Servette est à la recherche d’un nouvel entraîneur pour redonner une impulsion à son projet sportif, plusieurs noms circulent. Entre pistes crédibles, retours rêvés et paris audacieux, tour d’horizon des candidats potentiels.
Gaël Clichy
Le premier nom cité après l’annonce du renvoi de Thomas Häberli lundi. Et pour cause, Gaël Clichy constitue une piste plus qu'intéressante. L’ancien international français, passé notamment par Arsenal et Manchester City, connaît la maison grenat pour y avoir terminé sa carrière (2020-2023). Surtout, il est libre depuis son départ du poste d'adjoint des espoirs français. Il ne possède toutefois pas encore le diplôme UEFA Pro, nécessaire pour être entraîneur principal. Un attelage avec un technicien expérimenté et diplômé, comme Jeff Saibene, entraîneur des M21, pourrait alors représenter une solution équilibrée. Bojan Dimic, déjà présent au club et nommé intérimaire aux côtés d'Alexandre Alphonse, dispose lui aussi du diplôme requis.
Raphaël Wicky
Le Valaisan apparaît comme un candidat très sérieux. Libre depuis son départ de Young Boys en mars 2024, l’ancien entraîneur du FC Bâle (2017-2018) et de Chicago (2019-2021) a été en contact avec Lausanne ces derniers mois. Son expérience de la Super League et son palmarès en font un profil crédible. Reste à savoir s’il est prêt à se relancer rapidement et s’il est séduit par le projet genevois.
Alain Geiger
Cette piste semble improbable. De retour au club, mais au sein de la commission sportive, le Valaisan aurait sans doute déjà été nommé à titre intérimaire s’il faisait partie des plans actuels. Même si son passage à succès sur le banc grenat reste inoubliable pour les supporters (2018-2023).
Sébastien Bichard
Parmi les jeunes entraîneurs crédibles, Sébastien Bichard, adjoint d’Habib Beye à Rennes et passé par Clermont (2024), possède une excellente réputation. Mais son engagement en Ligue 1 et la stabilité de son duo actuel rendent un départ peu probable.
Lucien Favre
Son nom revient régulièrement depuis son départ de Nice en janvier 2023, presque par réflexe. Et c'est bien normal puisque le natif de Saint-Barthélemy est l'un des plus grands entraîneurs suisses de l'histoire. En plus, il est passé par le SFC entre 2000 et 2002. Très improbable, certes, mais les Genevois auraient tort de ne pas le sonder.
Urs Fischer
Ancien entraîneur d’Union Berlin notamment (2018-2023), club avec lequel il a disputé la Ligue des champions, le Zurichois constitue une option plus qu'intéressante. Expérimenté, suisse, connaisseur du championnat: un nom à surveiller de près. Même si ces derniers mois, il faisait davantage état d'une volonté de sa part de rebondir à l'étranger plutôt que de revenir entraîner au pays.
Christophe Caschili
Le nom du Français est à ranger dans celui des «choix audacieux» puisqu'il n'a jamais touché au plus haut niveau. Libre depuis son départ du Stade Nyonnais en décembre dernier, Christophe Caschili y a laissé une belle empreinte, en emmenant les pensionnaires de Colovray en Challenge League et en parvenant à les maintenir l'année suivante. Autre argument qui parle pour lui, il connaît bien le football suisse pour y avoir mené pratiquement toute sa carrière de coach.
Patrick Rahmen
Malgré ses expériences à Bâle, Winterthour et Young Boys, Patrick Rahmen pourrait pâtir de ses lacunes en français. Un handicap rédhibitoire dans un contexte romand.
La piste française
Pierre Aristouy, ancien coach du FC Nantes (2023), pourrait apporter un vent de fraîcheur, mais il ne connaît ni le club ni le championnat. Patrice Garande (Caen, Toulouse, Dijon), en revanche, présente un profil solide, expérimenté, pragmatique, et serait déjà candidat. Antoine Kombouaré (Lens, Guingamp, Nantes, ...) et Jocelyn Gourvennec (Bordeaux, Gungamp, Lille, Nantes), deux entraîneurs aguerris, sont aussi des noms à considérer. Ils sont disponibles et dotés d'une très bonne connaissance des exigences d’un vestiaire professionnel.
Ricardo Dionisio
L’entraîneur portugais, passé par Servette comme préparateur physique (2010-2013), a dirigé brièvement le FC Sion (2020) puis le Stade Lausanne Ouchy (2023) en Super League. Bien qu’il reste sur une relégation, il connaît bien le football suisse et dispose du diplôme requis. Libre depuis son départ de son poste d'adjoint à Botafogo (2025), il incarne un choix audacieux, mais réaliste.
Dalibor Stevanovic
Actuellement entraîneur du Stade Lausanne Ouchy, le Slovène pourrait être l'une des révélations de la saison. Son travail est unanimement salué depuis son arrivée à la Pontaise fin septembre 2024. Il connaît le club genevois pour y avoir joué (2017-2018), la ville, la culture romande. Ce serait un pari.
Alessandro Mangiarratti,
Libre depuis son départ d'Yverdon en décembre 2024, le Tessinois, qui a également entraîné et mené Vaduz en Coupe d'Europe, semble encore trop fragile pour le poste.
Marco Schällibaum
Lui aussi est libre depuis plusieurs mois et une fin d'aventure à Grasshopper. Expérimenté, il a déjà dirigé le club grenat entre 2003 et 2004 et parle de ce fait très bien français. Veut-il repartir pour une dernière danse à 63 ans? Même constat pour le six fois champion de Suisse Christian Gross (70), sans club depuis son départ de Zamalek en Egypte en février.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | 2 | 5 | 6 | ||
2 | 2 | 4 | 6 | ||
3 | 2 | 2 | 6 | ||
4 | 2 | 2 | 4 | ||
5 | 2 | 1 | 4 | ||
6 | 2 | 0 | 3 | ||
7 | 2 | 0 | 3 | ||
8 | 2 | -1 | 1 | ||
8 | 2 | -1 | 1 | ||
10 | 2 | -2 | 0 | ||
11 | 2 | -5 | 0 | ||
12 | 2 | -5 | 0 |