Comment contrer le Bâlois?
Samir Chaibeddra: «Je ne fais pas de cauchemar de Shaqiri»

Comment freiner Xherdan Shaqiri? Avant la finale de la Coupe de Suisse, le FC Bienne se penche sur le cas du maestro bâlois, auteur d’une saison éclatante. Entre admiration et stratégie, les Seelandais préparent leur plan.
Publié: 01.06.2025 à 09:59 heures
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Que réservera Samir Chaibeddra à Xherdans Shaqiri?
Photo: keystone-sda.ch
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Bastien FellerJournaliste Blick

Comment gérer Xherdan Shaqiri pour l'empêcher de briller et de se montrer décisif pour son FC Bâle? Cette question, tous les entraîneurs de Super League se la sont posée cette saison. Résultat des courses? Le numéro dix bâlois a terminé l'exercice avec 18 buts et 21 passes décisives et le FCB a été sacré champion. Le désormais ex-international suisse est obligatoirement scruté de près au moment de préparer cette finale.

À commencer par le staff du FC Bienne, qui se montre forcément charmé par le numéro dix. «J'ai été son supporter lorsqu'il évoluait à l'Olympique Lyonnais», sourit Samir Chaibeddra, coach du club seelandais, pour qui l'événement aura également cet aspect de spécial. «Cela va être quelque chose de génial de jouer contre lui. Mais durant ce match, on ne sera pas amis», prévient-il.

Samir Chaibeddra fait-il des cauchemars de Shaqiri?

L'homme fort de la Tissort Arena le sait: son équipe devra faire preuve de la plus grande vigilance sur tous les aspects du jeu. «Il peut trouver des lignes de passe extraordinaires. Et ses coups de pied arrêtés sont presque toujours très bien tirés», analyse Samir Chaibeddra.

De quoi faire des cauchemars du numéro 10 bâlois avant dimanche? «Non, pas spécialement», rigole-t-il, conscient du danger, mais aussi de la nécessité pour lui et son staff de «trouver un plan» pour contrer l'influence du Bâlois sur leur équipe. L'intensité et l'agressivité pourraient être la clé. Deux ingrédients qu'ont trop peu mis les équipes de Super League face à «XS10» cette saison. Mis à part Young Boys ou le Lausanne-Sport en demi-finale. C'est justement lors de ces rencontres à gros enjeux que le capitaine rhénan a été le moins en vue dans le jeu.

Le synthétique? Anecdotique pour les Biennois

Pour Freddy Mveng, l'expérimenté milieu de terrain biennois, il serait faux de ne mettre le focus que sur l'ancien joueur du Bayern Munich, de Liverpool ou encore de l'Inter Milan. «Il y a d'autres joueurs de grande classe dans cette équipe», salue-t-il. «Même si pour moi, il est le meilleur joueur du championnat, il serait contre-productif de ne défendre que sur lui. Il ne fait pas l'équipe à lui tout seul. Quand il fait une passe, il faut que quelqu'un marque derrière. Il ne faudra donc pas être à trois sur lui.»

Autre facteur majeur avec lequel les Biennois devront composer: le terrain synthétique du Wankdorf. Une surface qui pourrait favoriser la qualité technique de l'équipe de Fabio Celestini — et de Xherdan Shaqiri en particulier. «Ce sera le contexte du match», évacue le milieu de terrain. «Que l'on joue sur synthétique, terre battue ou herbe, cela ne change rien. Je pense qu'ils ont une jouerie suffisante pour nous mettre en difficulté sur n'importe quelle surface. Tout se décidera dans la tête.»

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