Pour la première fois de son histoire, le Paris Saint-Germain remporte la Ligue des champions. Et de façon méritée. Sans contestation. Ce samedi soir à Munich, une seule équipe était sur le terrain et elle jouait en bleu et rouge.
Calmes, malgré les émotions qu'ils disaient ce vendredi devoir contrôler, lucides, affamés, intraitables. Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier les joueurs de Luis Enrique dans ce rendez-vous que ce dernier voulait historique. En une phrase: ces derniers ont dominé de la tête et des épaules cette finale et leurs adversaires italiens.
Prestation historique des Parisiens
La partie était même déjà pliée après 20 minutes de jeu. Le temps qu'Achraf Hakimi (12e) et Désiré Doué (20e) ne trompent un Yann Sommer impuissant face aux vagues françaises. Jamais dans l'histoire de la Ligue des champions une équipe n'avait inscrit deux buts lors des 20 premières minutes d'une finale. Paris l'a fait. Sans trembler. Et le club parisien aurait même pu rentrer au vestiaire avec trois buts d'avance si Ousmane Dembélé avait eu le pied plus sûr devant le but italien (44e).
En face, les Interistes n'avaient que leurs yeux pour pleurer. Ces derniers, impuissants dans le jeu face au pressing adverse, comptaient sur les coups de pied arrêtés pour espérer tromper Gianluigi Donnarumma. Sans succès. Leur premier tir cadré ne tombait même qu'à la 75e par Marcus Thuram. Trop peu oser croire à un retournement de situation.
Le PSG donne une leçon de football à l'Inter
D'autant plus que le PSG venait de poser une deuxième main sur la Coupe aux grandes oreilles, grâce à un second but de Désiré Doué (63e). À 19 ans, l'ailier formé à Rennes et débarqué dans la capitale l'été dernier aura été le grand homme de cette rencontre avec deux buts et une passe décisive. Arrivé lui cet hiver à Paris en provenance de Naples, Khvicha Kvaratskhelia a, lui aussi, eu droit à son moment de gloire en trompant une quatrième fois Yann Sommer (73e).
Entré à la place de Désiré Doué, Bradley Barcola manquait ensuite d'inscrire le cinquième (81e). Mission dont se chargeait tout de même le jeune Senny Mayulu (86e), 19 ans lui aussi, entré deux minutes plus tôt. La nuit s'annonce belle et longue pour les 18'000 supporters franciliens présents à l'Allianz Arena et les millions restés à Paris.