«On a grandi ensemble»
À Munich, l'Inter Milan veut couronner un beau voyage

Déterminés à décrocher leur premier sacre depuis 2010, les joueurs de l’Inter Milan se préparent à défier le PSG en finale de Ligue des champions avec l’expérience d’Istanbul 2023 en tête. Et Yann Sommer dans les buts.
Publié: 30.05.2025 à 18:41 heures
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Dernière mise à jour: 30.05.2025 à 18:42 heures
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Yann Sommer (orange) sera dans les buts italiens ce samedi.
Photo: keystone-sda.ch
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Bastien FellerJournaliste Blick

Confiance. Détermination. Sang-froid. Voici, pour Simone Inzaghi, Lautaro Martínez et Nicolo Barella les trois clés de la finale de Ligue des champions de ce samedi face au Paris Saint-Germain. Les ingrédients qui doivent permettre à tout un groupe de couronner son voyage commun par un sacre sans commune mesure. Avec un parcours XXL qui l'aura notamment vu éliminer le Bayern Munich en quarts et le Barça en demi-finale. «On mérite d'être ici», ne se cachent pas les trois représentants de l'Inter Milan devant la presse vendredi, conscients de la performance.

Tous trois étaient déjà présents en 2023 à Istanbul, pour la première finale des Italiens depuis leur sacre en 2010 face au Bayern Munich. Ils devraient être sept «rescapés» au coup d'envoi ce samedi. Au moment d'aborder la finale face aux Parisiens, cet épisode a servi à ce groupe qui se connaît si bien. «La préparation a changé, confie Simone Inzaghi. On sait désormais que chaque détail compte.»

Le dur souvenir d'Istanbul

À Istanbul, l'Inter avait mené la vie dure au Manchester City de Pep Guardiola. Si Rodri avait inscrit le seul but de la rencontre, les Intéristes avaient manqué l'opportunité d'égaliser à plusieurs reprises. Romelu Lukaku contrait par exemple la tête de Federico Dimarco alors que celle-ci prenait le chemin des filets.

«On a sorti le grand jeu face à City, mais on a laissé des plumes», se souvient Nicolo Barella, déterminé à cette fois vivre des émotions bien différentes. «J'ai depuis rêvé plusieurs fois de rejouer une finale. Nous sommes maintenant prêts à tout donner. Nous sommes dans les starting-blocks.» De son côté, Lautaro Martínez estime que l'Inter s'est passablement améliorée depuis la finale perdue. «On a grandi ensemble, affronté des adversaires hors pair dans des stades compliqués. On a mis fin à des records d’équipes qui n’avaient pas perdu à la maison. On a montré qu’on mérite le respect. On a la tête dans le guidon, car on a maintenant l’opportunité de réaliser ce rêve.»

Yann Sommer, naturellement dans le onze

Très souvent privé de nombreux joueurs cette saison («On n'a été que trois fois au complet»), Simone Inzaghi a pu peaufiner les derniers détails ce vendredi soir avec un groupe au complet. Lautaro Martínez, capitaine sorti blessé lors de la demi-finale aller, pas à 100% lors du retour et resté sur le banc vendredi dernier face à Côme, devrait pouvoir tenir son rang. Tout comme Benjamin Pavard, lui aussi de retour de blessure et absent des terrains depuis le 27 avril.

«Il a fait de bons entraînements. Nous sommes positifs concernant son état pour demain. Il reste une séance ce soir et du renforcement demain matin. S'il est en bonne forme, il va commencer», ne cache pas le coach italien, ravi de pouvoir à nouveau compter sur le Français. «Il a souvent été blessé et il nous a manqués durant la saison.»

Adepte des confrontations à onze contre onze entre titulaires et remplaçants à la veille des matches, Simone Inzaghi a en tout cas placé le latéral dans l'équipe qui devrait débuter ce samedi. À ses côtés: Yann Sommer, Francesco Acerbi, Alessandro Bastoni, Federico Dimarco, Nicolo Barella, Henrikh Mkhitaryan, Hakan Çalhanoğlu, Denzel Dumfries, Lautaro Martínez et Marcus Thuram. Coup de bluff de la part du staff milanais? Réponse environ une heure avant le coup d'envoi (21h).

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