Annemiek van Vleuten est une star du cyclisme. Championne du monde 2019, la Néerlandaise a notamment réussi un doublé sur le Giro d’Italie (2018 et 2019). L’athlète de 38 ans était l’une des favorites pour l’or olympique dimanche lors de la course en ligne aux JO de Tokyo.
Van Vleuten pensait même avoir remporté le titre suprême. En franchissant la ligne du circuit japonais, elle a laissé exploser sa joie. Problème? Elle n’était que deuxième. Aux Jeux olympiques, les cyclistes – tant chez les hommes que chez les femmes – ne sont pas équipés d’oreillettes. Comme c’est le cas sur le circuit professionnel.
Une championne olympique à l’EPFL
Collaboratrice scientifique à l’EPFL de Lausanne, Anna Kiesenhofer a remporté le Graal à Tokyo. Comme l’Équatorien Richard Carapaz la veille, l’Autrichienne a enlevé en solitaire la course sur route.
Agée de 30 ans, Anna Kiesenhofer a initié dès le départ de la course une échappée à cinq. Elle est partie seule ensuite à 41 km de l’arrivée pour résister au retour d’un peloton qui n’a jamais vraiment trouvé l’entente parfaite. Elle s’est imposée avec une marge supérieure à la minute sur la Néerlandaise Annemiek van Vleuten. Le bronze est revenu à l’Italienne Elisa Longo Borghini.
Reusser a pris rendez-vous
Professionnelle en 2017 dans une équipe belge, Anna Kiesenhofer considère le sport cycliste comme un simple hobby. «J’ai compris que le cyclisme professionnel n’était pas fait pour moi. Il suscite trop de stress», explique la Lausannoise d’adoption dont la seule victoire hors des frontières autrichiennes avant cette course olympique était un succès d’étape lors du… Tour d’Ardèche 2016.
Seule Suissesse en lice, la Bernoise Marlen Reusser a pris la 46e place. Elle a rappelé avant la course en ligne que son grand objectif à Tokyo était le contre-la-montre de mercredi.