Sébastien Schneiter fait les présentations
Ces jeunes marins suisses défient les stars mondiales à Genève

Samedi dès 15h30, la foule massée le long des quais espère voir briller le bateau emmené par Sébastien Schneiter lors du Sail GP, le top du top de la voile moderne. Le Genevois présente ses équipiers.
Publié: 12:18 heures
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Dernière mise à jour: 12:19 heures
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Un décor de rêve, tout simplement.
Photo: Riccardo Pinto for SailGP
Grégoire Surdez

Comme il le dit souvent: «battre les meilleurs avec les mêmes armes, c’est une sensation incomparable.» Comme il a raison, Sébastien Schneiter, le barreur du bateau suisse qui est engagé en Sail GP! Lorsqu’on laisse dans son sillage des médaillés d’or olympique ou des vainqueurs de la Coupe de l’America, la performance est replacée dans une perspective très particulière. Le Sail GP, c’est vraiment le top du top de la voile moderne. Avec des bateaux qui décollent, qui naviguent en flotte, et qui sont menés par les plus fins navigateurs. Une vraie ligue professionnelle dans laquelle la Suisse tente de se faire une place depuis trois saisons.

L'équipe de Suisse en route pour l'exploit?
Photo: Ricardo Pinto for SailGP

Et il faut bien reconnaître que le chemin est long pour grimper sur un podium. Il l’est pour toute nouvelle équipe qui s’aventure sur les plans d’eau du Sail GP. «Dans cette ligue, tout est affaire de communication et d’automatisme, précise Tom Slingsby, star australienne trois fois vainqueur du championnat. Même nous, cette saison, nous avons mis un peu de temps à retrouver de la stabilité et de la régularité car nous avons changé certains membre de l’équipe à des postes importants.»

Sébastien Schneiter fait les présentations.
Photo: Samo Vidic for SailGP

Pour sa troisième saison, Switzerland Sail GP semble avoir trouvé une nouvelle alchimie en repartant presque de zéro et en amenant à bord des anciens membres d’Alinghi et des spécialistes de l’olympisme. De quoi former une équipe parfaitement soudée qui commence sérieusement à se mêler à la lutte pour la victoire lors de chaque Grand Prix. C’est en tous les cas avec cet état d'esprit conquérant que la Suisse aborde «son» GP. Sur ce plan d’eau où tous - excepté les deux étrangers de l’équipe - ont appris à devenir de grands navigateurs. Juste avant de s’élancer à l’assaut de son Everest, Sébastien Schneiter présente les membres de son équipe.

Maud Jayet

Maud Jayet et Sébastien Schneiter.
Photo: keystone-sda.ch

«Honneur aux femmes, ou plutôt à la seule femme de l’équipe, Maud. C’est notre stratégiste qui observe le plan d’eau et me donne les informations par rapport au vent et à la position des concurrents. Elle a la possibilité de passer de l’autre côté du bateau si la situation le demande. C’est une navigatrice très talentueuse qui a eu des résultats incroyables en Laser. Et c’est aussi quelqu’un qui a un sacré caractère. Et il en faut pour s’imposer dans une équipe où il n’ y a que des hommes. Elle nous pousse sans arrêt vers le haut.»

Arnaud Psarofaghis

«On se connaît depuis des années et nous avons souvent naviguer ensemble et également l’un contre l’autre. Il est juste devant moi sur le F50 et s’occupe de régler l’aile du bateau, qui est un peu le moteur. C’est l’un des marins les plus talentueux que je connaisse et il a un super feeling pour faire avancer vite le bateau.»

Bryan Mettraux

«On ne présente plus la famille! Bryan, c’est notre régleur des foils et c’est lui qui stabilise le vol du bateau. Tout comme Arnaud, je le connais depuis que je navigue et nous avons commencé le foiling ensemble, en GC32. C’est la sagesse à bord, une sorte de grand frère. Il parle peu mais quand il parle, on l’écoute car c’est toujours judicieux. Son autre grande qualité, c’est qu’il sait et peut tout faire sur un bateau. C’est notre couteau suisse.»

Stewart Dodson

«Le premier de nos deux monstres musclé étrangers. C’est un Néo-Zélandais qui navigue souvent en Suisse en TF35 et qui a une très grande expérience en Sail GP. Il est hyper méticuleux et il a connu le succès dans ce championnat en s’imposant la saison passée sur le bateau espagnol. C’est aussi tout cet esprit de gagnant qu’il amène à l’équipe. Tout comme son compère, il ne se contente pas de tourner les bras.»

Matt Gotrel

«Une vraie bête physique. Le gars le plus impressionnant que je connaisse et ce n’est pas par hasard qu’on le surnomme Schrek. Il est anglais et a été médaillé d’or aux Jeux en aviron. C’est un géant, mais gentil. Il est l’un des plus performant de tout le circuit au niveau physique. C’est impressionnant. Par ailleurs, il a un super état d’esprit et nous aide à rester positifs et soudés.»

Arno De Planta

«C’est notre équipier de réserve. Il n’est pas sur le bateau pour l’instant mais c’est notre atout pour l’avenir. C’est quelqu’un avec qui il est très difficile de ne pas s’entendre et qui fait passer l’équipe avant tout. C’est ça, Arno c’est un vrai joueur d’équipe.»

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