Jeudi 14 août, une grande opération de police a eu lieu dans la ferme du médaillé olympique Pius Schwizer. Plusieurs de ses chevaux ont été saisis. Le cavalier serait visiblement poursuivi pour de nombreuses dettes. Selon lui, l’intervention a été déclenchée par la pression de ses créanciers sur les autorités. Le champion a critiqué auprès de Blick le fait que de telles actions ont souvent lieu lorsqu’il est en concours: «Ils savent exactement quand je suis parti et c’est là qu’ils interviennent», indiquait-il.
Cette fois-ci, Pius Schwizer n’était pas à l’étranger comme c’est souvent le cas, mais à Kappelen, dans le canton de Berne. Les Championnats suisses de saut d'obstacles s'y déroulaient la semaine dernière. Le cavalier a participé aux différentes épreuves, comme s’il n’y avait jamais eu d’intervention policière chez lui.
Pas de médaille sur un autre cheval
Pour prendre part à la compétition, le Suisse a monté un cheval appartenant à Martin Fuchs. Que les cavaliers de saut d’obstacles utilisent des chevaux qui ne leur appartiennent pas est bien sûr monnaie courante. Mais ce n’est pas la première fois que Pius Schwizer monte Brillant Berlin, le cheval de son adversaire. Derrière tout cela se cache une coopération commerciale. Schwizer, tout comme Martin Fuchs, possède et vend de nombreux chevaux au quotidien. Brilliant Berlin est un nouvel arrivé sur le marché, bien que son prix soit relativement modeste.
En proposant son cheval à Pius Schwizer, un cavalier de haut niveau, Martin Fuchs s’assure de la visibilité pour les acheteurs potentiels. Bien qu’il ait finalement dû abandonner lors de ces Championnats suisses, Pius Schwizer a ainsi offert une vitrine à Brillant Berlin. De quoi faire fructifier les affaires, ce qui serait bienvenu à la vue de sa situation financière.