Partout dans la capitale vaudoise, ils veillent au grain. À l’entrée des salles de sport de Dorigny, Virginie et Marion, membres de la société de Saint-Prex, sont en charge de la gestion des locaux et de l’entretien des infrastructures pour les lieux qui accueillent les épreuves d'indiaca. Sourire aux lèvres et enthousiasme communicatif, les deux jeunes femmes savourent leur première journée. «La Fête fédérale, c’est une grosse fête, donc ça me motive bien», lance Virginie, déjà impatiente de revenir pour d’autres journées.
À Vidy, nous retrouvons Louis, Chloé et Marie-Claude, issus de la société de gymnastique de Morges. Louis, en plus d’être bénévole, coache des athlètes engagés aux agrès. Pour lui, donner de son temps est une évidence. «C’est grâce aux bénévoles que j’ai pu pratiquer mon sport, alors je redonne, pour que d’autres puissent vivre la même chose», explique-t-il.
Le trio souligne la souplesse de l’organisation: chacun peut choisir sa mission en fonction de ses envies et de ses disponibilités. Un système qui favorise l’engagement et la diversité des profils. Chloé et Marie-Claude, par exemple, sont chargées de la gestion des déchets et du nettoyage des tables. «On est super bien encadrés, les trajets sont pris en charge pour ceux qui viennent de loin, et on mange bien. L’ambiance est top», résume Chloé, en évoquant l’aspect convivial du bénévolat.
Des femmes et hommes de l'ombre
À Malley, dans la zone de la Vallée de la Jeunesse, Isabelle et Alexandre occupent des rôles bien distincts mais tout aussi essentiels. Alexandre, de la société de Cossonay, accompagne les personnes en situation de handicap. Une tâche qui illustre l’inclusivité au cœur de l’événement. «C’est une fête pensée pour tout le monde, vraiment», dit-il. Isabelle, elle, s’occupe de l’accueil. «C’est tellement une grosse organisation qu’on est contents de pouvoir aider. Rendre service, c’est toujours agréable», confie-t-elle dans un sourire.
À travers ces témoignages, une chose est claire: la Fête fédérale de gymnastique ne serait pas ce qu’elle est sans ses bénévoles. Leur énergie, leur générosité et leur bonne humeur façonnent l’âme de cette manifestation. Durant dix jours, Lausanne a vécu au rythme de ces femmes et hommes de l’ombre, sans qui la fête ne serait pas complète.