Zelensky dit qu'il «attendra» Poutine jeudi en Turquie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il «attendrait» son homologue russe Vladimir Poutine en Turquie, où ce dernier a proposé plus tôt de tenir des discussions à partir de jeudi.
«Nous attendons un cessez-le-feu total et durable, à partir de demain, pour fournir une base nécessaire à la diplomatie», a-t-il écrit sur X, ajoutant: «J'attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J'espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d'excuses».
Le président russe a proposé plus tôt des négociations «directes» et «sans condition préalable» entre Moscou et Kiev, à Istanbul à partir de jeudi.
Il n'a «pas exclu» que l'idée d'un cessez-le-feu soit discutée lors de pourparlers avec Kiev, mais a souligné que ces discussions devraient porter sur «les causes profondes du conflit».
Source: AFP
Une réunion de ministres européens à Londres après l'ultimatum sur un cessez-le-feu
Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays-clés européens se retrouvent lundi à Londres pour des discussions «capitales» sur l'Ukraine, deux jours après l'ultimatum adressé par les alliés de Kiev à Moscou pour accepter un cessez-le-feu.
Autour du chef de la diplomatie britannique David Lammy, seront présents à Lancaster House ses homologues allemand, polonais et espagnol. La France sera représentée par le ministre chargé de l'Europe Benjamin Haddad, et l'Union européenne par sa cheffe de la diplomatie, Kaja Kallas. Un représentant italien sera également présent pour cette réunion au format dit «Weimar», lancé en février dernier et qui s'est déjà réuni six fois depuis.
Ces «discussions capitales» porteront sur «les efforts conjoints afin de renforcer la sécurité européenne et pour une paix juste et durable en Ukraine», a indiqué le Foreign Office dans un communiqué. «Nous devons rester unis, alliés dans la protection de la souveraineté, de la paix et de l'Ukraine», a déclaré David Lammy, cité dans ce communiqué.
Selon lui, les dirigeants européens sont face à un «défi» qui «ne concerne pas seulement l'avenir de l'Ukraine» mais «qui est existentiel pour l'Europe dans son ensemble».
Source: AFP
Trump exhorte l'Ukraine et la Russie à se rencontrer sans délai
Donald Trump a pressé dimanche l'Ukraine et la Russie de se rencontrer pour négocier sans attendre un cessez-le-feu, Moscou ayant proposé des pourparlers directs et Kiev réclamant une trêve.
«Le président russe (Vladimir) Poutine ne veut pas d'un accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine, mais plutôt une rencontre jeudi en Turquie pour négocier une possible fin au bain de sang. L'Ukraine devrait accepter immédiatement», affirme le président américain. «Cela leur permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s'il ne l'est pas, les dirigeants européens et les Etats-Unis sauront à quoi s'en tenir et pourront agir en conséquence», ajoute Donald Trump sur son réseau Truth social.
Source: AFP
La France met en garde la Russie
Si Vladimir Poutine ne consentait pas au cessez-le-feu en Ukraine, il faudra aller plus loin dans les sanctions et viser les secteurs financier et pétrolier, a estimé dimanche le chef de la diplomatie française. «Ce qui a été dit hier par les dirigeants européens (qui participaient à un sommet, ndlr), c'est que si Poutine ne consent pas au cessez-le-feu, il faudra faire plus que ce nouveau paquet de sanctions et aller chercher le secteur financier et le secteur pétrolier comme les Américains s'apprêtent à le faire», a déclaré Jean-Noël Barrot lors d'un entretien conjoint sur France Info/Le Monde.
L'Ukraine et ses alliés européens, de concert avec les Etats-Unis, ont adressé samedi un ultimatum à Moscou pour accepter un cessez-le-feu «complet et inconditionnel» de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi la Russie s'exposerait à de nouvelles «sanctions massives». «De plus en plus, Vladimir Poutine est acculé et il va devoir faire des mouvements vers la paix car la pression ne va cesser de s'accentuer», a déclaré Jean-Noël Barrot.
Source: AFP
«Un tournant historique» vient d'être atteint pour l'Ukraine
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé dimanche qu'un «tournant historique» avait été atteint pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors d'un entretien téléphonique avec le président français Emmanuel Macron.
«Au cours de cet appel, le Président Erdogan a souligné qu'un tournant historique a été atteint dans les efforts en vue de mettre fin au conflit entre l'Ukraine et la Russie, que cette opportunité devait être saisie et que la Turquie est prête à apporter tous les soutiens possibles, y compris en accueillant les négociations, afin de parvenir à un cessez-le-feu et à une paix durable», précise la présidence turque dans un communiqué.
Source: AFP
Zelensky «prêt» à des pourparlers, pour autant que Moscou s'engage à un cessez-le-feu
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il attendait de la Russie qu'elle s'engage à respecter un cessez-le-feu de 30 jours à partir de lundi et que Kiev était «prêt» à des pourparlers directs avec Moscou comme l'a proposé son homologue russe Vladimir Poutine. «Il est inutile de poursuivre la tuerie, ne serait-ce qu'une seule journée. Nous attendons de la Russie qu'elle confirme un cessez-le-feu, complet, durable et fiable, à partir de demain 12 mai, et l'Ukraine est prête à la rencontrer», a déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux.
Le président ukrainien a également déclaré qu'il voyait un «signe positif» dans le fait que la Russie commençait à envisager de mettre fin à la guerre en Ukraine, lancée en février 2022. «Le monde entier attend cela depuis très longtemps. Et la toute première étape pour véritablement mettre fin à une guerre est un cessez-le-feu», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Fin de la trêve: plus de 100 drones lancés par la Russie contre l'Ukraine
La Russie a tiré plus de 100 drones contre l'Ukraine dans la nuit, peu après l'expiration à minuit d'une trêve de trois jours décrétée par Moscou et que les deux pays se sont accusés de ne pas avoir respectée, a affirmé dimanche l'armée de l'air ukrainienne.
«Dans la nuit du 11 mai (à partir de 2h), l'ennemi a attaqué avec 108 drones d'attaque Shahed et d'autres types de drones», a déclaré l'armée de l'air, affirmant que 60 d'entre eux avaient été abattus. Dans la nuit de samedi à dimanche, des alertes aériennes ont retenti dans de nombreuses régions ukrainiennes, notamment à Kiev.
Le Kremlin avait décrété unilatéralement une trêve de trois jours pour les commémorations des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie, célébrées vendredi en grande pompe sur la place Rouge à Moscou.
Poutine propose des négociations directes avec l'Ukraine à Istanbul le 15 mai
Le président russe Vladimir Poutine a proposé dimanche des négociations «directes» et «sans condition préalable» entre la Russie et l'Ukraine le 15 mai à Istanbul, repoussant à de telles discussions la possibilité d'instaurer un cessez-le-feu malgré l'ultimatum lancé par les Occidentaux.
«La Russie est prête à des négociations sans aucune condition préalable (....). Nous proposons de commencer dès jeudi prochain, le 15 mai, à Istanbul», a déclaré M. Poutine dans une déclaration à la presse au Kremlin, précisant qu'il s'entretiendrait dans les heures qui viennent avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Il a ajouté que ces discussions devraient porter sur «les causes profondes du conflit» en cours depuis plus de trois ans mais «n'a pas exclu» qu'elles puissent permettre d'instaurer «un nouveau cessez-le-feu».
«Pas suffisant», dit Macron
C'est «un premier mouvement mais il n'est pas suffisant», a réagi dimanche Emmanuel Macron. «Le cessez-le-feu inconditionnel n'est pas précédé par des négociations, par définition», a déclaré le président français à des journalistes à sa descente de train dans la ville polonaise de Przemysl au retour d'un déplacement en Ukraine.
Il a estimé que cette contre-proposition montrait que Vladimir Poutine «cherche une voie, mais il y a toujours chez lui la volonté de gagner du temps».
Source: AFP
Le Kremlin dit qu'il va «réfléchir» à la proposition de cessez-le-feu en Ukraine
Le Kremlin a affirmé samedi qu'il allait «réfléchir» à la proposition de cessez-le-feu en Ukraine présentée par les alliés occidentaux de Kiev, tout en prévenant qu'il était «inutile» de «faire pression sur Moscou», a indiqué la presse d'Etat russe.
«Nous devons y réfléchir. Il s'agit d'un nouveau développement», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à la télévision américaine CNN, selon la presse officielle russe. «Mais essayer de faire pression sur nous est tout à fait inutile», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Le Kremlin dénonce l'attitude de «confrontation» des Européens envers la Russie
Le Kremlin a dénoncé samedi l'attitude de «confrontation» des Européens envers la Russie, sans pour autant répondre directement à l'ultimatum adressé par les alliés de Kiev pour forcer la Russie à accepter un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine. «Nous entendons des déclarations contradictoires de la part de l'Europe. Elles sont généralement axées sur la confrontation plutôt que sur des tentatives visant à ressusciter nos relations d'une manière ou d'une autre», a regretté devant la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Zelensky et des dirigeants européens ont échangé avec Trump à l'issue de leur réunion à Kiev
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et ses partenaires européens ont eu un échange «fructueux» samedi avec le président américain Donald Trump, à l'issue de leurs réunions à Kiev, a annoncé le chef de la diplomatie ukrainienne.
Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et les Premiers ministres britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk ont eu un appel téléphonique «fructueux» avec Donald Trump sur «les efforts en vue de la paix» en Ukraine, a indiqué Andriï Sybiga sur X.