Un homme «simple»
Le nouveau pape est Robert Francis Prevost, sous le nom de Léon XIV

Les cardinaux sont entrés en conclave pour élire le nouveau pape. Les portes de la chapelle Sixtine se sont refermées, ce mercredi 7 mai, avec 133 électeurs de 70 pays. Un peu plus de 24h plus tard, le nouveau souverain pontife a été élu.
Publié: il y a 8 minutes
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Dernière mise à jour: il y a 4 minutes
La rédaction de Blick
il y a 39 minutes

Le nouveau pape est Robert Francis Prevost, sous le nom de Léon XIV

L'Américain Robert Francis Prevost, 69 ans, est devenu jeudi le premier pape originaire des Etats-Unis sous le nom de Léon XIV, a annoncé le Vatican. Natif de Chicago, ce proche collaborateur de François, discret et réservé, a la réputation au sein de la Curie, le gouvernement du Vatican, d'être un modéré capable de concilier des points de vue divergents.

Depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, Léon XIV a lancé un «appel de paix» à «tous les peuples», lors de son premier discours. Le nouveau souverain pontife a également appelé à «construire des ponts» à travers «le dialogue», appelant à «aller de l'avant» «sans peur, unis, main dans la main avec Dieu et entre nous».

Source: AFP

il y a 18 minutes

Charles Morerod salue un homme simple

Le président de la Conférence des évêques suisses (CES) Charles Morerod a rencontré à une occasion le nouveau pape Robert Francis Prevost. Il dit avoir été frappé par sa gentillesse, sa disponibilité et sa simplicité. «Je garde de lui une image très positive», a résumé l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg sur les ondes de la RTS. Selon lui, le nouveau pape peut s'inscrire dans l'héritage de François, qui l'avait nommé à la responsabilité du dicastère pour les évêques. «Il ne l'aurait pas fait s'il n'avait pas confiance en lui».

il y a 20 minutes

Un «grand honneur» pour les Etats-Unis

Donald Trump a adressé jeudi ses «félicitations» à Léon XIV, premier pape originaire des Etats-Unis, dans un message sur son réseau Truth Social. «Quelle excitation et quel grand honneur pour notre pays», a-t-il ajouté, se disant «impatient» de rencontrer le nouveau chef de l'Eglise catholique.

Photo: Getty Images

Source: AFP

18:17 heures

Un peu d'attente avant de connaître l'heureux élu

L'identité du 267e souverain pontife ne sera connue que dans un second temps, lorsque le cardinal «protodiacre» sortira sur le balcon de la basilique Saint-Pierre pour prononcer la célèbre formule «Habemus papam» («nous avons un pape»), ainsi que l'identité et le nom de règne choisi par le nouveau pape. Lors de l'élection de François en 2013, l'attente entre fumée blanche et annonce avait duré un peu plus d'une heure.

Dans la foulée, le nouveau pape sortira sur le balcon pour s'adresser aux plus de 1,4 milliard de catholiques dans le monde avec sa première bénédiction «urbi et orbi».

Parmi les «papabili» – favoris – dont le nom revient fréquemment figurent les Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa, le Maltais Mario Grech, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle.

Photo: IMAGO/NurPhoto
18:10 heures

Fumée blanche au Vatican!

Habemus papam! Le nouveau pape vient d'être élu par les cardinaux. La fumée blanche a été accueillie par les vives acclamations et les applaudissements des milliers de fidèles massés sur la place Saint-Pierre tandis que les cloches de la basilique Saint-Pierre sonnaient à toutes volées. 

«Viva il Papa!», ont crié les fidèles, dont beaucoup photographiaient la scène avec leur téléphone portable.


16:49 heures

Le quatrième tour de scrutin est lancé – le suspense monte au Vatican

Les cardinaux ont entamé ce jeudi après-midi le quatrième tour de scrutin. Ils peuvent désormais à nouveau inscrire un nom sur leur bulletin – et avec un peu de chance, le nouveau pape pourrait bientôt être élu. En cas de décision, une fumée blanche s’élèverait de la chapelle Sixtine à partir de 17h30.

Petit rappel historique: en 2005, le pape Benoît XVI avait lui aussi été élu au quatrième tour.

16:01 heures

Barrière de la langue? Voici comment communiquent les cardinaux du monde entier

Le conclave réunit 133 cardinaux venus du monde entier et même les Italiens, fortement représentés, ne constituent qu'une minorité parmi eux. Comment les ecclésiastiques communiquent-ils entre eux lorsqu’ils élisent le nouveau pape, isolés du monde extérieur?

Le latin est utilisé à maintes reprises, par exemple lorsque les participants prêtent serment de discrétion ou lorsqu'ils soumettent leur bulletin de vote. Même pour le nouveau pape, il n’y aura pas moyen de contourner la «langue morte». On demande d’abord en latin au nouvel élu s’il accepte l’élection. Si tel est le cas, la question se pose: «Quo nomine vis vocari?» («Par quel nom veux-tu qu’on t’appelle?»).

Pas d'interprètes ni de traducteurs

Mais lorsque les cardinaux ont quelque chose à se dire, très peu d’entre eux sont susceptibles de recourir au latin. La langue officielle du conclave est l'italien, rapporte la chaîne italienne Rai, citant le bureau de presse du Vatican. Il est toutefois tout à fait possible que les cardinaux se tournent vers des langues qui leur sont plus familières.

Dans tous les cas, aucun interprète ou traducteur n'est prévu. Celui qui a des difficultés à comprendre doit s’appuyer sur la vertu chrétienne de ses collègues. Dans ce cas, «ils s'en remettront à la miséricorde chrétienne de leurs frères qui peuvent les aider», a déclaré le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, cité par la Rai. Les cardinaux devront s’en remettre à cela jusqu’à ce qu’un nouveau pape soit élu avec une majorité des deux tiers. Ce n’est qu’à ce moment-là que le conclave prend fin et qu'ils pourront retrouver la civilisation.

11:54 heures

Deuxième fumée noire au Vatican

De la fumée noire s'est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine jeudi vers 09H50 GMT au deuxième jour du conclave, signe que les deux tours de vote des cardinaux effectués dans la matinée n'ont pas permis d'élire un nouveau pape, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les cardinaux, coupés du monde et enfermés dans le plus strict secret, voteront de nouveau jeudi après-midi. La cheminée émettra une fumée noire aux alentours de 17H00 GMT si aucun des deux tours n'a abouti à une majorité des deux tiers, ou blanche immédiatement après l'un des deux votes en cas d'élection.

11:16 heures

Toujours pas de fumée

Aucune fumée noire ni blanche n’est encore sortie de la cheminée de la chapelle Sixtine : aucun pape n’a donc été élu lors du deuxième tour de scrutin. Un nouveau signal est toutefois attendu vers midi.

Hier soir, le processus avait pris près de trois heures de retard. Il n’est pas exclu qu’il en soit de même aujourd’hui. 

10:50 heures

Bientôt de la fumée blanche?

Le monde entier a les yeux rivés sur la cheminée de la chapelle Sixtine. Les cardinaux ont-ils élu un nouveau pape dès le deuxième tour? Si c’est le cas, de la fumée blanche s’élèvera vers 10h30. En cas de résultat négatif, rien ne se passera après ce vote.

Dans ce cas, un autre tour de vote aura lieu dans la matinée. Le résultat sera alors connu vers midi, avec de la fumée noire ou blanche.

Voici comment la fumée est produite lors du conclave: dans la chapelle Sixtine, les bulletins de vote sont brûlés avec une cartouche spéciale dans des poêles prévus à cet effet. Chaque jour de scrutin prévoit deux votes le matin et deux l’après-midi. Les bulletins de chaque demi-journée sont brûlés ensemble – c’est pourquoi il ne peut y avoir que deux signaux de fumée par jour.

10:14 heures

Pourquoi le conclave a pris du retard mercredi soir

L’élection du nouveau pape au Vatican ne s’est pas déroulée comme prévu. Mercredi soir, le premier signal de fumée s’est fait attendre plus de trois heures. Plusieurs raisons expliquent ce retard.

Selon le «Corriere della Sera», un facteur majeur fut le discours exceptionnellement long du cardinal Raniero Cantalamessa. Son message principal: les cardinaux doivent garder à l’esprit le bien de l’Eglise tout entière lors du choix du pape.

Autre élément: une grande partie des 132 cardinaux électeurs participaient pour la première fois à un conclave, ce qui a pu ralentir les procédures. Par ailleurs, certains cardinaux ne parlent pas italien, rendant nécessaires des traductions pendant les discussions et les interventions.

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