«A 16h20, la station de Lytton a enregistré 49,5 degrés, battant une nouvelle fois les records de températures quotidiens et historiques, pour la troisième journée consécutive», a tweeté Environment and Climate Change Canada (ECC).
En parallèle à la canicule, des dizaines décès ont été décomptés ces derniers jours dans la région de Vancouver. La gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) et la police de Vancouver ont annoncé séparément qu'au moins 134 personnes sont décédées subitement depuis vendredi dans la région de la métropole canadienne de la côte du Pacifique. «Vancouver n'a jamais connu une telle chaleur et, malheureusement, des dizaines de personnes en sont décédées», a déclaré un porte-parole de la police de Vancouver.
Mardi, le mercure a encore facilement franchi la barre des 30 degrés à Vancouver, bien au-dessus de la normale de 21 degrés en cette saison, pendant qu'à l'intérieur des terres, la température était insupportable. Outre les 49,5 degrés enregistrés à Lytton, le mercure a atteint les 42 degrés dans la station de ski de Whistler.
«Il y a peu de répit»
«La durée de cette canicule est inquiétante, car il y a peu de répit la nuit. Cette vague de chaleur record fera augmenter le risque de maladies liées à la chaleur», a averti le ministère canadien de l'environnement.
Outre la Colombie-Britannique, des avertissements de canicule ont aussi été lancés pour les provinces de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, ainsi que pour une partie des territoires du Yukon et du Nord-Ouest, au nord du Canada.
Phénomène du dôme de chaleur
La canicule frappe également les villes américaines au sud de Vancouver, comme Portland (Oregon) et Seattle (Etat de Washington), également connues pour leur climat tempéré et humide. La température y a atteint des records inégalés depuis le début des archives, en 1940. Il avait fait 46,1 degrés Celsius à l'aéroport de Portland lundi après-midi et 41,6 degrés à celui de Seattle, selon les relevés effectués par le service météorologique américain.
Cette vague de chaleur, à l'origine de plusieurs incendies de forêts de part et d'autre de la frontière canado-américaine, s'explique par un phénomène appelé «dôme de chaleur»: de hautes pressions emprisonnent l'air chaud dans la région.
(ATS)