La directrice de la principale agence sanitaire américaine remerciée
La directrice de la principale agence sanitaire américaine a quitté ses fonctions après moins d'un mois en poste, a annoncé mercredi le ministère de la Santé. Aucune raison n'a été donnée pour justifier de ce départ précipité, qui survient en plein tournant vaccinosceptique de l'administration Trump.
«Susan Monarez n'est plus directrice des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies. Nous la remercions pour son service dévoué envers le peuple américain», a sobrement indiqué le ministère sur X.
D'après le Washington Post, qui a rapporté en premier lieu le limogeage de Mme Monarez, cette dernière refusait de s'engager à soutenir des changements de politiques vaccinales que souhaite réaliser le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr., connu pour ses positions antivaccins. Selon des responsables s'étant exprimés sous couvert de l'anonymat, la directrice a été poussée à la démission par ce dernier.
Source: AFP
Trump envoie deux navires de guerre de plus contre le narcotrafic dans les Caraïbes
Donald Trump a décidé de déployer deux navires de guerre dans la région des Caraïbes au motif de la lutte contre le narcotrafic international, une semaine après avoir envoyé trois bâtiments au large du Venezuela, a indiqué mardi un responsable américain.
Un croiseur lance-missiles, l'USS Lake Erie et le sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire USS Newport News, sont attendus dans cette immense zone caribéenne a précisé à l'AFP cette source qui requis l'anonymat.
Mercredi dernier, un autre responsable avait annoncé le déploiement au large des côtes du Venezuela de trois destroyers lance-missiles de classe Arleigh Burke.
Washington et Caracas sont à couteaux tirés depuis des années et le nouveau président américain accentue la pression sur son homologue vénézuélien Nicolas Maduro, dont les Etats-Unis présidés jusqu'en janvier par Joe Biden n'avaient pas reconnu la réélection en juillet.
Source: AFP
Trump affirme vouloir requérir la peine de mort pour tout meurtre à Washington
Donald Trump a promis mardi que la peine de mort serait requise pour tout meurtre commis à Washington, alors qu'elle est abolie dans la capitale américaine depuis 1981.
«Si quelqu'un tue quelqu'un dans la capitale, Washington D.C., nous allons requérir la peine de mort. Et c'est fortement dissuasif», a déclaré le président américain lors d'un conseil des ministres à la Maison Blanche. L'administration Trump pourra requérir cette peine dans les affaires de meurtre pouvant être instruites au niveau fédéral, mais non dans celles instruites au niveau local.
Source: AFP
Trump ordonne le limogeage d'une gouverneure de la Fed sur des allégations de fraude
Donald Trump a annoncé lundi qu'il avait limogé une gouverneure de la Réserve fédérale (Fed), Lisa Cook, sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel, faisant encore monter la pression contre la Banque centrale américaine, une institution indépendante.
Dans une lettre de la Maison Blanche signée de sa main et qu'il a publiée sur son réseau Truth Social, le président américain écrit à l'intéressée qu'elle est «limogée de son poste au Conseil des gouverneurs, avec effet immédiat».
Source: AFP
Une juge de Floride ordonne de démanteler l'Alcatraz des alligators
Une juge de Floride a interdit jeudi à l'administration Trump et aux autorités de Floride de détenir de nouveaux migrants dans le centre de rétention surnommé l'«Alcatraz des alligators» et leur a ordonné de retirer sous 60 jours de nombreux équipements, signifiant sa fermeture à terme. Dans la foulée de la décision, les autorités de Floride ont annoncé faire appel.
Le centre de rétention avait été monté en juin à la hâte avec lits superposés, cages grillagées, et pavillons de toile blanche, le tout sur un aérodrome abandonné au milieu des marécages des Everglades.
La Maison Blanche et les autorités locales l'ont surnommé l'«Alcatraz des alligators», en référence à l'ancienne île-prison de la baie de San Francisco que Donald Trump compte par ailleurs rouvrir. L'«Alcatraz des alligators» est devenu l'un des symboles de la politique migratoire répressive de Donald Trump.
Source: AFP
Trump se rend auprès de policiers et militaires déployés à Washington
Donald Trump s'est rendu jeudi auprès de militaires déployés à Washington, auxquels il a assuré que son opération de rétablissement de l'ordre dans la capitale fédérale, très critiquée par l'opposition, allait durer «un certain temps».
«Nous allons rendre (la ville) sûre, et ensuite nous irons à d'autres endroits, mais nous allons rester ici un certain temps. Nous voulons que ce soit absolument parfait», a dit le président américain devant un centre de la police des parcs nationaux situé dans le quartier d'Anacostia, à Washington.
Il était entouré de membres de forces de l'ordre appartenant à diverses agences fédérales, à la police locale et à la police fédérale, ainsi que de militaires de la Garde nationale, un corps de réserve dont il a récemment ordonné le déploiement pour enrayer une criminalité selon lui hors de contrôle, ce que contestent les autorités locales.
Le républicain de 79 ans n'a pas, comme pouvaient le laisser entendre de précédentes déclarations, participé à une patrouille. Il a regagné la Maison Blanche après avoir prononcé un court discours puis distribué des pizzas et des hamburgers.
Source: AFP
La Cour suprême autorise les coupes de Trump dans les fonds pour la recherche médicale liés à la diversité
La Cour suprême américaine à majorité conservatrice a autorisé jeudi l'administration Trump à supprimer des centaines de millions de dollars de fonds dédiés à la recherche médicale liés aux initiatives en faveur de la diversité.
Un juge fédéral du Massachusetts (nord-est) avait bloqué en juin les coupes dans les subventions accordées aux National Institutes of Health (NIH), organismes supervisant la recherche médicale aux Etats-Unis, estimant qu'elles constituaient une discrimination raciale et un préjugé à l'encontre des personnes LGBT+.
L'administration Trump a annoncé supprimer près de 800 millions de dollars de financement destinés à la recherche au sein des NIH dans le cadre de sa campagne contre les politiques de diversité, d'équité et d'inclusion, appelées "DEI".
Une Cour suprême divisée, 5 voix contre 4, a autorisé la mise en oeuvre de ces coupes budgétaires, mais les recours judiciaires se poursuivent devant des tribunaux inférieurs.
Source: AFP
Les Etats-Unis suspendent la délivrance de visas aux chauffeurs routiers étrangers
Le gouvernement américain a annoncé jeudi suspendre la délivrance de visas aux chauffeurs routiers étrangers, accusés de «mettre en danger la vie des Américains» sur les routes aux Etats-Unis. «Nous suspendons toute délivrance de visas de travail pour les chauffeurs routiers commerciaux avec effet immédiat», a déclaré le secrétaire d'Etat, Marco Rubio, sur le réseau X.
«Le nombre croissant de conducteurs étrangers conduisant de gros camions semi-remorques sur les routes américaines met en danger la vie des Américains et nuit aux moyens de subsistance des camionneurs américains», a-t-il ajouté.
Il n'a donné aucun chiffre permettant d'étayer cette accusation mais celle-ci est régulièrement relayée par les partisans du président américain Donald Trump au nom de sa politique de «l'Amérique d'abord». L'administration Trump a dénoncé par le passé le fait que nombre de ces chauffeurs routiers étrangers ne s'expriment pas ou mal dans la langue anglaise.
Source: AFP
Après les menaces de Trump, il n'y aura «pas d'invasion du Mexique», assure la présidente
La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a assuré vendredi qu'il n'y aurait «pas d'invasion du Mexique» par des militaires américains, en réponse à un ordre de Donald Trump autorisant l'envoi de l'armée pour lutter contre les cartels de la drogue.
Le journal The New York Times a écrit vendredi que Trump avait secrètement autorisé le Département de la Défense à envoyer l'armée pour lutter contre les groupes criminels latino-américains liés au narcotrafic, que son administration a placés sur une liste d'organisations dites «terroristes»: six sont mexicains, un vénézuélien et un du Salvador.
Contacté par l'AFP, le Pentagone n'a pas encore confirmé la signature de l'ordre rapportée par le New York Times. Selon le journal il fournit une base officielle pour des opérations militaires en mer ou sur des territoires étrangers où opèrent les cartels.
«Nous avons été informés» de cet ordre et il n'a «rien à voir avec l'engagement de militaires ou d'une quelconque institution sur notre territoire», a déclaré Claudia Sheinbaum au cours de sa conférence de presse matinale habituelle.
«Les Etats-Unis ne vont pas venir au Mexique avec leurs militaires; nous coopérons, collaborons, mais il n'y aura pas d'invasion, cela est écarté, absolument écarté, et de plus, nous l'avons exprimé dans tous les appels: ce n'est pas permis, ni prévu par aucun accord», a martelé la présidente.
Source: AFP
L'administration Trump est en train de réviser des rapports clés sur le climat
L'administration du président américain Donald Trump, notoirement climatosceptique, a annoncé réévaluer des rapports scientifiques de référence sur le climat, ouvrant la voie à leur révision, dans une nouvelle tentative de remise en cause du consensus scientifique sur le sujet.
Le ministre de l'Energie, Chris Wright, était interrogé mardi sur CNN sur le retrait d'internet des rapports d'évaluation nationale du climat, des documents utilisés depuis 25 ans dans l'élaboration des politiques de réponse au réchauffement climatique aux Etats-Unis.
C'est «parce que nous sommes en train de les réviser, et nous publierons des rapports mis à jour et accompagnés de commentaires», a-t-il répondu. Une démarche inédite qui survient quelques mois après le renvoi par l'administration en avril des auteurs de la sixième édition de ce rapport, qui devait sortir en 2027.
Source: AFP