Inquiétudes à New York
Un réseau capable de s'en prendre à l'Assemblée générale de l'ONU démantelé

Les autorités américaines ont annoncé mardi qu'elles avaient mis hors service un réseau capable de paralyser les télécommunications à New York, juste avant l'Assemblée générale de l'ONU. Cela concerne 300 serveurs et 100'000 cartes SIM.
Publié: 14:38 heures
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Dernière mise à jour: 14:47 heures
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Photo: keystone-sda.ch

Un réseau de plus de 300 serveurs et 100'000 cartes SIM capables de paralyser les télécommunications à New York a été démantelé avant l'Assemblée générale de l'ONU, ont annoncé mardi les autorités américaines.

«En plus de permettre de passer des appels téléphoniques anonymes contenant des menaces, ces appareils peuvent servir à mener toute une série d'attaques contre les télécommunications», a déclaré le Secret Service américain, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, dans un communiqué.

«Cela inclut la mise hors service d'antennes-relais de téléphonie mobile, la possibilité de mener des attaques par déni de service et la facilitation de communications anonymes et cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles», ajoute le texte.

L'examen des appareils est en cours

Le président américain Donald Trump doit s'exprimer mardi au siège de Nations unies à l'occasion de la semaine à haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU qui réunit les dirigeants de multiples pays. Le Secret Service a annoncé que les appareils électroniques saisis se trouvaient dans un rayon d'une cinquantaine de kilomètres autour du siège des Nations Unies.

L'agence fédérale a partagé des images montrant des dizaines de cartes SIM, connectées à des appareils électroniques. «Compte tenu du moment, de l'emplacement et du risque de perturbation importante des télécommunications de New York que ces appareils représentaient, l'agence a agi rapidement pour démanteler ce réseau», indique le communiqué.

Si l'examen des appareils et l'enquête sont toujours en cours, «les premières analyses témoignent de l'existence de communications entre des acteurs étatiques représentant une menace pour les Etats et des individus connus des autorités».





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