Le projectile a rebondi sur l'épaule du chef de l'État sans se casser. L'auteur du jet, qui se trouvait à faible distance, a été rapidement interpellé. Selon le parquet, il est «totalement inconnu des services de police et de justice».
Les policiers de la Sûreté départementale du Rhône l'interrogent actuellement sur ses motivations, dans le cadre d'une enquête ouverte pour «violences volontaires aggravées sur personne dépositaire de l'autorité publique».
«S'il a un truc à me dire, qu'il vienne»
Après avoir été touché par l'oeuf, le président de la République française a invité le jeune au dialogue: «S'il a un truc à me dire, qu'il vienne». «J'irai le voir après. Allez le chercher», a-t-il ajouté.
Ce bref incident s'est produit alors qu'Emmanuel Macron visitait les stands du Salon international de la restauration, de l'hôtellerie et de l'alimentation (SIRHA), dans l'agglomération lyonnaise, avec trois membres du gouvernement (le ministre des PME Alain Griset, le secrétaire d'État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne et le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie) ainsi que l'ancien chef cuisinier de l'Élysée, Guillaume Gomez.
Un nouvel incident trois mois après la gifle de Tain-L'Hermitage
Le 8 juin, le chef d'État avait été frappé au visage par un homme, en marge d'un déplacement à Tain-L'Hermitage, provoquant une importante vague de protestations au sein de la classe politique.
Jugé en comparution immédiate deux jours après les faits, son agresseur, sans emploi et vivant du RSA, avait été condamné à quatre mois de prison ferme. Il est sorti de prison le 21 septembre.
(ATS)