«Nous allons mettre fin à la guerre»
Donald Trump aurait parlé à Poutine depuis sa réunion avec Zelensky

Après avoir rencontré Vladimir Poutine en Alaska, puis trois jours plus tard Volodymyr Zelensky et les Européens à la Maison Blanche, Donald Trump affichait son optimisme quant à une résolution rapide du conflit en Ukraine. Mais depuis, sa confiance semble ébranlée.
Publié: 18:30 heures
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Dernière mise à jour: 18:39 heures
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18:35 heures

Trump a parlé à Poutine depuis sa réunion avec Zelensky

Donald Trump a répondu par l'affirmative lundi lorsqu'une journaliste lui a demandé s'il avait parlé à Vladimir Poutine depuis son sommet à la Maison Blanche il y a une semaine avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.

«Je crois que nous allons mettre fin à la guerre» a dit le président américain, sans donner plus de précisions et alors que son projet de réunir les présidents russe et ukrainien autour d'une même table semble dans l'impasse.

«Ils ne s'aiment pas»

«Ils ne s'aiment pas», a seulement lancé Donald Trump, interrogé à ce sujet. «Toutes les conversations que j'ai avec lui sont de bonnes conversations, malheureusement le jour suivant une bombe est larguée sur Kiev ou ailleurs et cela me met en colère», a encore dit le président américain, qui a rencontré son homologue russe en Alaska il y a une dizaine de jours.

«Ce n'était pas facile pour lui d'aller en Alaska», a affirmé Donald Trump, alors que Volodymyr Zelensky a estimé au contraire que c'était une «victoire» pour le président russe d'être ainsi reçu sur le sol américain.

Le président américain a indiqué que sa conversation avec son homologue russe pendant leur rencontre avait également porté sur la volonté de «dénucléariser». «Nous allons inclure la Chine» dans ce dialogue, a-t-il assuré.

Source: AFP

17:39 heures

L'Ukraine dénonce la participation de Wooody Allen à un festival de cinéma russe

L'Ukraine a dénoncé lundi la participation par visioconférence du célèbre réalisateur américain Woody Allen à un festival de cinéma de Moscou, estimant qu'il s'agissait d'une «insulte» aux victimes de l'invasion russe.

Le cinéaste, âgé de 89 ans et répudié par une grande partie de son industrie en raison d'accusations d'agression sexuelle contre sa fille adoptive, s'est exprimé dimanche lors d'un événement en ligne de la Semaine du film international de Moscou.

«Il choisit de fermer les yeux»

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a estimé que sa participation constituait «une honte et une insulte au sacrifice des acteurs et cinéastes ukrainiens qui ont été tués ou blessés par des criminels de guerre russes».

Woody Allen «choisit de fermer les yeux sur les atrocités que la Russie commet en Ukraine», a dénoncé le ministère, estimant que la culture ne devait jamais "être utilisée pour blanchir des crimes".

Il pourrait tourner en Russie

La conférence à laquelle a participé Woody Allen était modérée par le réalisateur russe Fiodor Bondartchouk, soutien du président Vladimir Poutine. Lors de cette session, Woody Allen a affirmé qu'il envisagerait de tourner en Russie si cela lui était proposé, selon l'agence de presse d'Etat Ria Novosti.

«Si de telles propositions existaient, je m'assiérais et réfléchirais à un scénario sur le bien-être que l'on peut ressentir à Moscou et à Saint-Pétersbourg», a-t-il dit.

17:35 heures

Berlin exige veut des «garanties de sécurité fiables» pour Kiev

Le vice-chancelier allemand Lars Klingbeil a demandé lundi des «garanties de sécurité fiables» pour l'Ukraine, lors d'une visite à Kiev. Il a annoncé que Berlin maintiendrait un soutien militaire annuel de 9 milliards d'euros au pays en guerre.

A son arrivée, le numéro 2 du gouvernement a appelé à un cessez-le-feu et à «des garanties de sécurité fiables qui assurent une paix durable pour l'Ukraine».

9 milliards d'aide par année

Si «nous sommes au début des discussions» sur ces garanties, qui peuvent revêtir «des formes très différentes», Lars Klingbeil a pointé les objectifs d'une «armée ukrainienne réellement forte», et qu'une «production d'armements soit également intensifiée ici en Ukraine» pour que le pays puisse «se défendre et dissuader.»

Premier soutien de l'Ukraine en Europe, l'Allemagne maintiendra «chaque année» l'effort de 9 milliards d'euros déjà consenti en 2025, a aussi assuré le ministre des Finances. Cet engagement vaut pour «les budgets 2025, 2026, et au-delà», a-t-il dit. Cette enveloppe comprend essentiellement l'aide militaire, qui s'établira à 8,5 milliards en 2026 et 2027, mais aussi l'aide civile et l'accueil des réfugiés ukrainiens en Allemagne.

Source: ATS

16:06 heures

Le président polonais refuse de prolonger les aides aux ukrainiens

Le président nationaliste polonais Karol Nawrocki a opposé lundi son veto à un projet de loi prolongeant les aides aux réfugiés ukrainiens vivant en Pologne. Il a proposé de les limiter aux Ukrainiens ayant un emploi.

Ces aides «devraient être réservées uniquement aux Ukrainiens qui s'appliquent à travailler en Pologne», a-t-il déclaré à la presse, ajoutant qu'il «ne changerait pas d'avis».

Le projet de loi, proposé par le gouvernement pro-européen et adopté par le Parlement, prévoyait le prolongement des aides dont bénéficient les enfants des réfugiés ukrainiens. La loi actuelle expire fin septembre et la nouvelle devait prolonger ces aides jusqu'en mars 2026.

Couverture médicale gratuite

Karol Nawrocki, qui pendant la campagne électorale avait bataillé pour réduire ces aides, estime toutefois que celles-ci ne devraient être attribuées qu'aux Ukrainiens ayant un emploi en Pologne.

Selon lui, les réfugiés ukrainiens ne travaillant pas en Pologne ne devraient plus bénéficier de la couverture médicale gratuite, «car cela nous place dans une situation où les citoyens polonais, dans leur propre pays, sont traités moins bien que nos invités ukrainiens».

«L'ABC de la décence humaine»

Ce veto a été fermement condamné par le gouvernement pro-européen de Donald Tusk. «On ne peut pas punir pour une perte d'emploi – surtout pas les enfants innocents. C'est l'ABC de la décence humaine», a déclaré sur X la ministre du Travail Agnieszka Dziemianowicz-Bak.

Selon la confédération patronale Lewiatan, le veto du président «est une mauvaise nouvelle», aussi bien pour les Ukrainiens vivant en Pologne que pour les entrepreneurs qui les emploient. Elle a souligné que jusqu'à 80% des citoyens ukrainiens vivant en Pologne sont actifs professionnellement, «ce qui est l'un des taux les plus élevés parmi les réfugiés de guerre dans les pays de l'OCDE».

11:39 heures

L'armée russe revendique la capture d'une nouvelle localité

L'armée russe a revendiqué lundi la prise d'une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk, territoire du centre-est de l'Ukraine où elle a pénétré pour la première fois en juillet. Selon le rapport quotidien du ministère russe de la Défense, ses troupes ont capturé le village de Zaporizké, situé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Velyka Novossylka sous contrôle russe depuis janvier.

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24.08.2025, 20:15 heures

Zelensky veut voir Poutine, Moscou lui reproche son insistance

Volodymyr Zelensky a réitéré dimanche, à l’occasion du Jour de l’Indépendance de l’Ukraine, sa volonté de rencontrer Vladimir Poutine, qu’il considère comme le moyen «le plus efficace pour avancer» dans les négociations de paix. Moscou lui reproche toutefois de réclamer cette rencontre «coûte que coûte». Le Premier ministre canadien Mark Carney a mis en garde contre la poursuite de l’invasion russe sans réponse internationale, appelant à un cessez-le-feu et à une pression combinée sur la Russie pour garantir sécurité et paix.

Photo: IMAGO/ZUMA Press Wire

Sur le terrain, le conflit reste actif: les forces ukrainiennes ont repris trois villages de la région de Donetsk, tandis qu’une frappe de drone russe a tué une femme de 47 ans et provoqué des dommages matériels. Dans le même temps, l’Ukraine a lancé des attaques de drones sur le territoire russe, touchant une centrale nucléaire dans la région de Koursk et un terminal pétrolier à Oust-Louga, revendiquant ces opérations comme une réponse à l’absence de progrès dans les pourparlers.

Malgré les tensions, des échanges de prisonniers et de civils continuent entre Kiev et Moscou, avec 146 détenus remis dans chaque camp dimanche, illustrant l’un des rares domaines de coopération persistants après trois ans et demi de guerre. Les efforts diplomatiques semblent néanmoins s’enliser, alors que Washington tente de jouer un rôle de médiateur, avec la présence d’émissaires américains et de rencontres entre Donald Trump, Zelensky, Poutine et les dirigeants européens.

24.08.2025, 20:11 heures

Volodymyr Zelensky a réitéré dimanche, à l’occasion du Jour de l’Indépendance de l’Ukraine, sa volonté de rencontrer Vladimir Poutine, qu’il considère comme le moyen «le plus efficace pour avancer» dans les négociations de paix. Moscou lui reproche toutefois de réclamer cette rencontre «coûte que coûte». Le Premier ministre canadien Mark Carney a mis en garde contre la poursuite de l’invasion russe sans réponse internationale, appelant à un cessez-le-feu et à une pression combinée sur la Russie pour garantir sécurité et paix.

Sur le terrain, le conflit reste actif: les forces ukrainiennes ont repris trois villages de la région de Donetsk, tandis qu’une frappe de drone russe a tué une femme de 47 ans et provoqué des dommages matériels. Dans le même temps, l’Ukraine a lancé des attaques de drones sur le territoire russe, touchant une centrale nucléaire dans la région de Koursk et un terminal pétrolier à Oust-Louga, revendiquant ces opérations comme une réponse à l’absence de progrès dans les pourparlers.

Malgré les tensions, des échanges de prisonniers et de civils continuent entre Kiev et Moscou, avec 146 détenus remis dans chaque camp dimanche, illustrant l’un des rares domaines de coopération persistants après trois ans et demi de guerre. Les efforts diplomatiques semblent néanmoins s’enliser, alors que Washington tente de jouer un rôle de médiateur, avec la présence d’émissaires américains et de rencontres entre Donald Trump, Zelensky, Poutine et les dirigeants européens.

24.08.2025, 15:57 heures

L'Ukraine assure avoir repris trois villages dans la région orientale de Donetsk

Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a assuré dimanche que les troupes de Kiev avaient repris trois villages de la région orientale de Donetsk qui étaient tombés sous le contrôle de la Russie.

«Nos troupes ont contre-attaqué avec succès et libéré de l'ennemi les villages de Mykhailivka, Zeleniï Gai et Volodymyrivka dans la région de Donetsk», situés non loin de la région centrale de Dnipropetrovsk, a déclaré Oleksandre Syrsky sur Facebook.

24.08.2025, 15:56 heures

La Russie a fait d'«importantes concessions» à Trump, affirme JD Vance

Le vice-président américain JD Vance a affirmé que Moscou avait fait d'«importantes concessions» sur l'Ukraine auprès du président Donald Trump, depuis son sommet le 15 août en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine.

Photo: IMAGO/UPI Photo

«Je pense que les Russes ont fait des concessions importantes au président Trump, pour la première fois en trois ans et demi de conflit. Ils veulent en fait être flexibles sur certaines de leurs exigences fondamentales», a assuré JD Vance, dans une interview à la chaîne NBC diffusée dimanche.

24.08.2025, 15:36 heures

La présence de troupes alliées au sol en cas de cessez-le-feu est «importante» pour Kiev

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche que la présence de troupes étrangères en Ukraine après la fin de la guerre avec la Russie était «importante», alors que Kiev cherche à travailler sur d'éventuelles garanties de sécurité avec ses alliés occidentaux.

Photo: AFP

La question de la «présence, comme on dit, des bottes sur le terrain, est importante pour nous», a déclaré Volodymyr Zelensky, qui s'exprimait aux côtés du Premier ministre canadien Mark Carney, en visite à Kiev à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Ukraine.

24.08.2025, 15:34 heures

Ce «n'est pas à la Russie de choisir» les garanties de sécurité de l'Ukraine

Le Premier ministre canadien Mark Carney a estimé dimanche qu'il n'appartenait pas à la Russie de décider des éventuelles garanties de sécurité que l'Ukraine demande à ses alliés occidentaux pour la fin de la guerre.

Mark Carney est arrivé à Kiev le 24 août 2025 pour célébrer la fête de l'indépendance ukrainienne.
Photo: AFP

«Ce n'est pas à la Russie de décider comment garantir la souveraineté, l'indépendance et la liberté de l'Ukraine à l'avenir. C'est le choix de l'Ukraine et les décisions des partenaires», a dit Mark Carney lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

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