Zelensky salue une avancée «concrète» après l'engagement de 26 pays pour l'Ukraine après un cessez-le-feu
Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont «engagés» à participer à une «force de réassurance» dans le cadre d'un futur cessez-le-feu russo-ukrainien, en déployant des troupes en Ukraine ou en étant «présents sur le sol, en mer ou dans les airs», a annoncé jeudi Emmanuel Macron.
«Cette force n'a pas pour volonté ou pour objectif de mener quelque guerre contre la Russie», a dit le président français devant la presse à Paris après une réunion de la «Coalition des volontaires», ces Etats essentiellement européens soutenant l'Ukraine et après un contact téléphonique entre les principaux alliés européens et Donald Trump.
Zelensky satisfait
Volodymyr Zelensky a salué jeudi l'engagement pris par 26 pays, «26 pays ont convenu de fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine. Je pense qu'aujourd'hui, pour la première fois depuis un long moment, c'est la première avancée concrète aussi sérieuse», a déclaré le président ukrainien depuis Paris, aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron.
Source: AFP
Trump fait monter la sauce
Face à l'incertitude qui entoure le sommet pour la paix entre les présidents russe et ukrainien, Donald Trump s'essaie à la métaphore culinaire.
«Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble. Vous savez, c'est un peu comme l'huile et le vinaigre. Ils ne s'entendent pas très bien, pour des raisons évidentes», a dit le président américain pendant un court échange avec des journalistes.
Source: AFP
L'Italie répète qu'elle n'enverra pas de troupes en Ukraine
L'Italie a réitéré jeudi qu'elle ne déploierait pas de troupes en Ukraine, à l'issue d'une réunion des alliés de Kiev consacrée aux garanties de sécurité pour ce pays.
Au cours de la réunion à Paris, à laquelle elle participait en visio conférence, la Première ministre Giorgia Meloni a souligné «l'indisponibilité de l'Italie à envoyer des soldats en Ukraine», selon un communiqué de la présidence du Conseil, ajoutant que Rome pouvait «soutenir un éventuel cessez-le-feu par le biais d'initiatives de surveillance et de formation à l'extérieur des frontières ukrainiennes».
Source: AFP
Trump «très mécontent» des achats de pétrole russe par l'UE, affirme Zelensky
Donald Trump est «très mécontent» des achats de pétrole russe par des pays de l'UE, a affirmé Volodymyr Zelensky à la suite d'une conversation téléphonique jeudi entre le président américain et des dirigeants européens depuis Paris.
«Il est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l'Europe», a déclaré Zelensky en citant la Slovaquie et la Hongrie, lors d'une conférence de presse conjointe avec Emmanuel Macron à l'Elysée.
Source: AFP
Les Américains «ont été très clairs» sur leur participation aux garanties de sécurité
Le président français Emmanuel Macron a affirmé que les Etats-Unis avaient été «très clairs» sur «leur volonté de faire partie des garanties de sécurité» en Ukraine, après un éventuel accord de paix entre Kiev et la Russie.
«Il n'y a pas de doute», a insisté Emmanuel Macron après une réunion de la «coalition des volontaires», ces pays essentiellement européens soutenant l'Ukraine et après un contact téléphonique entre les principaux alliés européens et Donald Trump.
Le président français avait indiqué un peu plus tôt que le soutien américain à ces garanties de sécurité serait finalisé dans «les prochains jours».
Source: AFP
Deux démineurs du Conseil danois pour les réfugiés tués dans une attaque russe
Une attaque russe dans le nord de l'Ukraine a tué jeudi deux démineurs du Conseil danois pour les réfugiés (DRC), qui travaillaient dans une zone précédemment occupée par les forces de Moscou, a déclaré le gouverneur local.
«Les Russes ont délibérément pris pour cible les travailleurs de la mission de déminage humanitaire du Conseil danois pour les réfugiés», a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région de Tchernihiv (nord), Vyatcheslav Tchaous, précisant que «deux personnes ont été tuées».
Source: AFP
Début de l'entretien en visioconférence entre Trump et des dirigeants européens sur l'Ukraine
L'entretien en visioconférence entre le président américain Donald Trump, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et les principaux dirigeants européens, qui appellent Washington à augmenter la pression sur la Russie, a débuté jeudi peu après 14H00 (12H00 GMT), a indiqué l'Elysée.
Les dirigeants de la «Coalition des Volontaires» – une trentaine de pays, essentiellement européens, qui soutiennent militairement l'Ukraine – se sont au préalable réunis pour finaliser des garanties de sécurité pour Kiev.
Volodymyr Zelensky s'est aussi entretenu à la mi-journée avec l'émissaire spécial du président américain Steve Witkoff en marge de la réunion à Paris.
Les Européens pleins d'espoir
La réunion, qui se tenait à Paris au palais de l'Elysée et en visioconférence, devait permettre de «finaliser des garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine», a déclaré le président français Emmanuel Macron à l'ouverture des travaux.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui copréside la Coalition avec Emmanuel Macron, a souligné qu'il était «nécessaire d'augmenter la pression» sur le président russe Vladimir Poutine alors que ce dernier «continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l'Ukraine», selon un porte-parole à Londres.
Les Européens espèrent entendre de Donald Trump quels gestes concrets les Américains sont prêts à faire pour appuyer leurs propres efforts.
Ils lui demandent aussi d'accroître les sanctions américaines sur la Russie qui ne montre aucun «signe», selon le président ukrainien, de vouloir arrêter les combats.
Source: AFP
Le Kremlin rejette les exigences sécuritaires de Kiev... et menace l'Europe
La Russie a dénoncé jeudi comme des «garanties de danger pour le continent européen» les assurances demandées par Kiev dans le cadre d'un règlement du conflit en Ukraine.
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a répété que la Russie jugeait «absolument inacceptables» les garanties de sécurité demandées par le président Volodymyr Zelensky et qui doivent être discutées lors d'une réunion de la «Coalition des volontaires» jeudi.
«Ce ne sont pas des garanties de sécurité pour l'Ukraine, ce sont des garanties de danger pour le continent européen», a-t-elle martelé devant des journalistes lors d'une conférence économique à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
«La Russie n'a pas l'intention de discuter d'une intervention étrangère en Ukraine, qui serait fondamentalement inacceptable et saperait toute forme de sécurité, sous quelque forme ou format que ce soit», a poursuivi Maria Zakharova.
Source: AFP
Zelensky dit ne pas voir de «signes» montrant que la Russie veut arrêter la guerre
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, reçu mercredi à Paris par son homologue français Emmanuel Macron, a dit n'avoir pas encore vu de «signes» montrant que la Russie compte mettre fin à l'invasion de son pays, lancée en 2022.
«Malheureusement, nous n'avons pas encore vu de signes de la part de la Russie indiquant qu'ils veulent mettre fin à la guerre», a-t-il déclaré devant la presse au palais de l'Elysée, se disant toutefois convaincu que l'Europe et les Etats-Unis aideraient Kiev à «accroître la pression sur la Russie pour avancer vers une solution diplomatique.»
Source: AFP
Trump s'entretiendra jeudi avec Zelensky
Donald Trump s'entretiendra jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a indiqué mercredi une haute responsable américaine à l'AFP, clarifiant des propos tenus un peu auparavant par le président américain.
«Je vais lui parler très rapidement et je saurai plus ou moins ce que nous allons faire», a dit Donald Trump en réponse à une question d'un journaliste de l'AFP, alors qu'il recevait le président polonais Karol Nawrocki dans le Bureau ovale.
Une haute responsable de la Maison Blanche a ensuite précisé: «Le président Trump parlait de Zelensky. Ils se parleront demain.»
Source: AFP
Trump dit qu'il «se passera quelque chose» si Poutine ne répond pas à ses attentes
Donald Trump a dit mercredi qu'il «se passerait quelque chose» si le président russe Vladimir Poutine ne répondait pas à ses attentes sur l'Ukraine.
«Il sait quelle est ma position. (...) Selon la décision qu'il prendra, je serai soit content soit mécontent et si nous ne sommes pas contents, il se passera quelque chose», a encore dit le président américain, dont les efforts de médiation entre l'Ukraine et la Russie sont jusqu'ici sans effet.
Source: AFP
«Zelensky devrait venir à Moscou pour une réunion», déclare Poutine
Vladimir Poutine, a commenté sa rencontre avec son homologue ukrainien lors du sommet en Chine, rapportent plusieurs agences de presse. «Je n'ai jamais exclu la possibilité d'une rencontre avec lui. Mais est-ce judicieux?», a questionné Poutine sur un ton rhétorique. «Zelensky devrait venir à Moscou. Ensuite, il y aura une réunion, avec la réserve que la réunion doit être bien préparée.»
Poutine avait déjà tenu ces propos face à Trump lors de leur rencontre en Alaska. Le chef du Kremlin a réitéré que Zelensky n'avait aucune légitimité pour diriger l'Ukraine. La Russie accuse le président ukrainien d'être au pouvoir de manière illégitime, faute d'élections.
Et d'ajouter: «Voyons comment se développera la situation. Sinon (ndlr: si les pourparlers n'aboutissent pas), nous devrons résoudre nos problèmes militairement. Tous les groupements des forces armées russes sont à l'offensive.»