Zelensky et l'UE l'affirment
La ligne de front doit être la «base» des négociations

Le conflit en Ukraine continue de faire rage depuis le 24 février 2022, entre bombardements et contre-offensives. En parallèle, des progrès diplomatiques sont à l’œuvre: échanges de détenus, plan de cessez-feu et mobilisation d’une coalition en vu d'un futur accord.
Publié: 12:10 heures
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10:41 heures

La ligne de front entre Russes et Ukrainiens doit servir de «base» aux négociations de paix

La ligne de front entre les forces ukrainiennes et russes doit servir de «base» aux négociations de paix, ont plaidé mardi le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, dont ceux de la France, la Grande-Bretagne ainsi que l'Allemagne.

La ligne de front entre Russes et Ukrainiens doit servir de «base» aux négociations de paix, déclare Zelensky.
Photo: AFP

«Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement, et que la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations», écrivent ces dirigeants dans ce communiqué commun.

«Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force», ajoutent toutefois ces dirigeants, qui s'engagent également à maintenir leur soutien pour que l'Ukraine reste «dans la position la plus forte possible, avant, pendant et après tout cessez-le-feu».

Source: AFP

12:16 heures

La Russie éloigne la perspective d'une concrétisation rapide pour le sommet Poutine-Trump

La Russie a minimisé mardi les chances qu'un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump intervienne rapidement, en soulignant qu'«aucun délai précis» n'a été fixé pour cette rencontre qui doit être précédée d'un travail préparatoire entre Moscou et Washington.

La Russie éloigne la perspective d'une concrétisation rapide pour le sommet Poutine-Trump
Photo: IMAGO/Russian Look

«Ni le président (russe Vladimir) Poutine, ni le président (américain Donald) Trump n'ont annoncé de délai précis», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'une briefing auquel participe l'AFP. «La partie américaine, comme la partie russe ont déclaré que cela pourrait demander du temps», a-t-il rappelé, en insistant sur la nécessité des «préparatifs sérieux».

Tout par téléphone

Moscou a également jugé mardi «prématuré» d'envisager un calendrier pour la rencontre entre les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et américain Marco Rubio, censée ouvrir la voie au prochain sommet Poutine-Trump envisagé à Budapest sur la guerre en Ukraine.

Il est «prématuré de parler d'un calendrier», «ni avant, ni pendant l'appel téléphonique d'hier la question de la rencontre n'a été spécifiquement soulevée», a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse officielles russes. Il faisait allusion à un échange téléphonique Lavrov-Rubio intervenu lundi, qui pourrait être suivi d'une rencontre entre eux, avant le sommet entre les deux présidents dans la capitale hongroise. Pour l'heure, «nous nous sommes mis d'accord pour poursuivre les contacts téléphoniques», a annoncé mardi Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse.

Source: AFP

20.10.2025, 21:38 heures

Trump ne «croit pas» que l'Ukraine gagnera la guerre

S’exprimant aux côtés du Premier ministre australien Anthony Albanese, Donald Trump est revenu sur l’une de ses précédentes déclarations concernant le conflit en Ukraine. Il y a un mois encore, le président américain affirmait que, grâce au soutien de l’Union européenne, Kiev «pourrait reprendre les territoires occupés par la Russie».

Désormais, son discours semble avoir changé: «Ils peuvent encore gagner. Je ne crois pas qu’ils le feront, mais c’est possible. Je n’ai jamais dit qu’ils allaient gagner, j’ai dit qu’ils pouvaient gagne », a-t-il déclaré.

Photo: IMAGO/Anadolu Agency

«La guerre est une chose très étrange», a-t-il ajouté, reconnaissant au moins ce point avec justesse, avant de sombrer dans un propos plus confus: «Beaucoup de mauvaises choses arrivent. Beaucoup de bonnes choses aussi.»

Dans une interview diffusée dimanche sur Fox News, Donald Trump a encore affirmé que Vladimir Poutine « prendrait quelque chose ». Il a même qualifié les territoires occupés par la Russie de «propriété», laissant entendre que le chef du Kremlin ne se retirerait pas sans garder un gain territorial. «Je veux dire, ils se sont battus – et il a beaucoup de propriété», a-t-il lancé.

20.10.2025, 21:29 heures

Trump dégaine une idée choc pour mettre fin à la guerre

Le président américain Donald Trump affirme vouloir mettre fin à la guerre en Ukraine, avec une proposition pour le moins radicale: figer la ligne de front et maintenir les forces russes et ukrainiennes là où elles se trouvent actuellement. Cette idée, qu’il a évoquée à bord d’Air Force One, reviendrait à diviser de facto la région du Donbass, dont une large partie est déjà sous contrôle russe.

Ce plan devrait être discuté lors du sommet envisagé entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest. Mais le Kremlin temporise: «Beaucoup de travail reste à faire», a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov, précisant que les ministres des Affaires étrangères des deux pays mèneraient d’abord des négociations préliminaires. Aucune date n’a encore été fixée pour la rencontre.

Photo: keystone-sda.ch

Vladimir Poutine continue d’exiger que les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, annexées par la Russie, soient reconnues comme faisant partie de son territoire. Kiev rejette catégoriquement cette position. Le président ukrainien 

Selon le «Financial Times», Donald Trump aurait déjà encouragé Zelensky à abandonner l’ensemble du Donbass, une information qu’il a ensuite démentie. En pratique, le gel de la ligne de front accorderait toutefois à la Russie le contrôle de territoires qu’elle n’a pas encore totalement conquis par la force.

20.10.2025, 21:24 heures

Zelensky aurait préféré que le sommet entre Trump et Poutine se tienne en Suisse

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué l’idée de tenir la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest.

«Nous parlons de la paix en Ukraine, pas des élections en Hongrie», a-t-il lancé, visant le Premier ministre Viktor Orbán, candidat à sa propre succession lors des législatives prévues l’an prochain. «Je ne crois pas qu’un chef de gouvernement qui bloque la Ukraine sur tous les fronts puisse apporter quelque chose de positif ou même d’équilibré pour notre pays», a déclaré Zelensky, cité par l’agence Interfax-Ukraine.

Photo: IMAGO/Bestimage

Aucune date n’a encore été fixée pour ce sommet, mais Trump et Poutine auraient convenu du lieu lors d’un appel téléphonique jeudi dernier. Orbán, qui a déjà rencontré le président russe à plusieurs reprises depuis le début de la guerre, s’est immédiatement proposé pour accueillir l’événement.

«Je ne pense pas que Budapest soit le meilleur endroit pour cette rencontre», a insisté Zelensky. Selon lui, Orbán ne possède pas «l’état d’esprit nécessaire» pour jouer le rôle de médiateur. Il a toutefois ajouté que si cela pouvait servir la paix, «le lieu importe peu». Le président ukrainien a cité la Suisse, le Vatican ou encore la Turquie parmi les options plus appropriées.

20.10.2025, 17:02 heures

Les Ukrainiens et les Européens doivent être «autour de la table», dit Macron

Le président francais Emmanuel Macron a estimé lundi que les Ukrainiens et les Européens «devraient être autour de la table» lors de la rencontre annoncée à Budapest entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

Photo: AFP

«La paix qui peut exister, c'est une paix robuste, durable, qui permet de répondre aux exigences du droit international et qui crée les conditions de sa stabilité. Nulle autre n'existe, les Européens ont toujours été clairs sur ce sujet», a déclaré le chef de l'Etat.

20.10.2025, 16:52 heures

Segueï Lavrov et Marco Rubio ont discuté au téléphone des modalités du prochain sommet Poutine-Trump

Le chef de la diplomatie russe Segueï Lavrov s'est entretenu lundi au téléphone avec son homologue américain Marco Rubio pour évoquer les modalités du sommet envisagé prochainement à Budapest entre les deux présidents Vladimir Poutine et Donald Trump, a annoncé Moscou.

Photo: keystone-sda.ch

Poutine et Trump doivent se retrouver dans la capitale hongroise pour leur deuxième sommet destiné à trouver une issue à la guerre en Ukraine. Lundi, MM. Segueï Lavrov et Marco Rubio ont discuté des «mesures concrètes possibles» pour la tenue de cette rencontre, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, qualifiant la discussion de «constructive».

Source: AFP

20.10.2025, 12:11 heures

L'UE donne son feu vert des Etats membres sur l'interdiction d'importer du gaz russe d'ici fin 2027

L'interdiction d'importer du gaz naturel russe dans l'Union européenne d'ici fin 2027 a été approuvée lundi par la majorité des États membres lors d'une réunion des ministres européens de l'Énergie à Luxembourg. Cette décision vise à assécher une source majeure de financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. La mesure doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, le Danemark, qui assure la présidence tournante de l'UE, espérant une adoption définitive avant le Nouvel An.

La Slovaquie et la Hongrie, très dépendantes du gaz russe, se sont opposées à l'interdiction mais ont été mises en minorité. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie début 2022, l'UE cherche à se sevrer des hydrocarbures russes. Si les importations de pétrole ont presque totalement cessé, la dépendance au gaz reste forte : la Russie représentait encore 19 % des importations européennes en 2024, contre 45 % en 2021.

Pour accélérer le processus, la Commission européenne avait proposé au printemps un arrêt total des importations de gaz russe fin 2027, et un possible avancement à fin 2026 pour le gaz naturel liquéfié. Le Parlement européen souhaite aller plus loin, avec une interdiction totale dès le 1er janvier 2026, avec quelques exceptions limitées, que ce soit par gazoduc ou sous forme de GNL.

20.10.2025, 11:06 heures

Vladimir Poutine à Budapest est «utile» s'il y a un cessez-le-feu, selon Jean-Noël Barrot

La venue du président russe Vladimir Poutine à Budapest pour y rencontrer son homologue américain Donald Trump est «utile» si elle permet un cessez-le-feu «sans conditions» en Ukraine, a estimé lundi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Photo: keystone-sda.ch

Cette rencontre entre les deux présidents est «utile», mais «soyons clairs, la présence de Vladimir Poutine sur le territoire de l'Union européenne n'a de sens que si elle permet d'acter un cessez-le-feu immédiat et sans conditions», a-t-il déclaré à son arrivée à Luxembourg pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.

Interrogée sur les perspectives de ce nouveau sommet américano-russe, la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, s'est montrée très prudente. «La question est de savoir s'il y aura un quelconque résultat à cela», a déclaré Kaja Kallas à Luxembourg, appelant le président américain à faire pression sur Moscou. «La Russie ne négocie que lorsqu'elle est mise sous pression, donc nous espérons que le président Trump fera de même», a-t-elle ajouté.

Source: AFP

20.10.2025, 09:12 heures

L'Ukraine a «besoin» de 25 nouveaux systèmes antiaériens américains Patriot, affirme Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays avait «besoin» de 25 systèmes antiaériens américains Patriot supplémentaires pour l'aider à faire face aux frappes russes, quelques jours après sa visite à Washington.

Volodymyr Zelensky a annoncé lors d'une conférence de presse avoir «engagé des discussions avec des entreprises du secteur de la défense» afin «de préparer un contrat pour 25 systèmes Patriot». «Ce sont 25 systèmes dont nous avons besoin», a-t-il souligné.

Source: AFP

20.10.2025, 09:11 heures

Zelensky assure être prêt à se joindre à Trump et Poutine à Budapest

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré lundi être prêt à se joindre à la rencontre prévue prochainement à Budapest entre ses homologues américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine, s'il recevait une invitation en ce sens.

«Si je suis invité à Budapest, s'il s'agit d'une invitation sous la forme d'une rencontre à trois, ou comme on l'appelle, d'une diplomatie itinérante, où le président Trump rencontre Poutine et où le président Trump me rencontre, alors, sous une forme ou une autre, nous nous mettrons d'accord», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse.

Source: AFP

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