Exit le sommet à Budapest?
Trump ne rencontrera pas Poutine «dans un avenir proche»

Le conflit en Ukraine continue de faire rage depuis le 24 février 2022, entre bombardements et contre-offensives. En parallèle, des progrès diplomatiques sont à l’œuvre: échanges de détenus, plan de cessez-feu et mobilisation d’une coalition en vu d'un futur accord.
Publié: 15:52 heures
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Dernière mise à jour: 18:32 heures
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18:20 heures

Trump ne rencontrera finalement pas Poutine de sitôt!

Donald Trump n'a pas l'intention de rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine dans un «avenir proche», a déclaré mardi un responsable américain, quelques jours après que le président américain a dit qu'ils se rencontreraient dans les deux semaines à venir à Budapest.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio s'est entretenu lundi par téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, après que Donald Trump eut déclaré que les deux hauts diplomates se rencontreraient cette semaine pour organiser un sommet à Budapest.

Photo: AFP

«Une rencontre supplémentaire en personne entre le secrétaire d'Etat et le ministre des Affaires étrangères n'est pas nécessaire, et il n'est pas prévu que le président Trump rencontre le président Poutine dans un avenir proche», a déclaré ce responsable du gouvernement américain. Il a toutefois qualifié l'appel entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov de «productif».

La Russie a de son côté minimisé mardi les chances qu'un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump se tienne rapidement, soulignant qu'«aucun délai précis» n'était fixé pour cette rencontre. 

Ce sommet à Budapest a été pour la première fois évoqué le 16 octobre. Donald Trump avait lui indiqué que la rencontre aurait lieu «dans les deux prochaines semaines», soit avant le mois de novembre. Cette perspective semble désormais s'éloigner.

Source: AFP

15:33 heures

La Russie fait volte-face et refuse de geler les lignes de front

Après que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a commenté lundi soir la demande de Trump de geler les lignes de front en affirmant qu'il reste encore «beaucoup de travail» à faire, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est exprimé à ce sujet mardi.

La Russie fait volte-face et refuse de geler les lignes de front, a annoncé Segueï Lavrov.
Photo: IMAGO/SNA

«Arrêter maintenant revient à oublier les causes de ce conflit», a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse russe Tass. Avant d'ajouter qu'«une grande partie de l'Ukraine reste sous la domination d'un régime nazi». De plus, un cessez-le-feu immédiat serait en contradiction avec les accords conclus lors du sommet russo-américain en Alaska, a déclaré Sergueï Lavrov. 

19:40 heures

Une attaque de drones russes dans la région de Tcherniguiv fait quatre morts

Une attaque de drones russes mardi contre une ville de la région de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, a fait quatre morts, ont annoncé les services d'urgence de l'Etat.

«Aujourd'hui, l'ennemi (russe, ndlr) a attaqué Novgorod-Siverskïi avec des drones. Selon les premières informations, quatre personnes ont été tuées et dix autres blessées, dont un enfant de dix ans», ont dit les services d'urgence sur Telegram.

Source: AFP

17:29 heures

Trump a fait pression sur l'Ukraine pour qu'elle renonce au Donbass

Donald Trump a fait pression sur l'Ukraine pour qu'elle renonce au Donbass, confie un haut responsable ukrainien.

Trump a fait pression sur l'Ukraine pour qu'elle renonce au Donbass
Photo: keystone-sda.ch

La rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky de vendredi à Washington DC a été «tendue et difficile», a-t-il ajouté.

Source: AFP

12:16 heures

La Russie éloigne la perspective d'une concrétisation rapide pour le sommet Poutine-Trump

La Russie a minimisé mardi les chances qu'un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump intervienne rapidement, en soulignant qu'«aucun délai précis» n'a été fixé pour cette rencontre qui doit être précédée d'un travail préparatoire entre Moscou et Washington.

La Russie éloigne la perspective d'une concrétisation rapide pour le sommet Poutine-Trump
Photo: IMAGO/Russian Look

«Ni le président (russe Vladimir) Poutine, ni le président (américain Donald) Trump n'ont annoncé de délai précis», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'une briefing auquel participe l'AFP. «La partie américaine, comme la partie russe ont déclaré que cela pourrait demander du temps», a-t-il rappelé, en insistant sur la nécessité des «préparatifs sérieux».

Tout par téléphone

Moscou a également jugé mardi «prématuré» d'envisager un calendrier pour la rencontre entre les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et américain Marco Rubio, censée ouvrir la voie au prochain sommet Poutine-Trump envisagé à Budapest sur la guerre en Ukraine.

Il est «prématuré de parler d'un calendrier», «ni avant, ni pendant l'appel téléphonique d'hier la question de la rencontre n'a été spécifiquement soulevée», a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse officielles russes. Il faisait allusion à un échange téléphonique Lavrov-Rubio intervenu lundi, qui pourrait être suivi d'une rencontre entre eux, avant le sommet entre les deux présidents dans la capitale hongroise. Pour l'heure, «nous nous sommes mis d'accord pour poursuivre les contacts téléphoniques», a annoncé mardi Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse.

Source: AFP

10:41 heures

La ligne de front entre Russes et Ukrainiens doit servir de «base» aux négociations de paix

La ligne de front entre les forces ukrainiennes et russes doit servir de «base» aux négociations de paix, ont plaidé mardi le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, dont ceux de la France, la Grande-Bretagne ainsi que l'Allemagne.

La ligne de front entre Russes et Ukrainiens doit servir de «base» aux négociations de paix, déclare Zelensky.
Photo: AFP

«Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement, et que la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations», écrivent ces dirigeants dans ce communiqué commun.

«Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force», ajoutent toutefois ces dirigeants, qui s'engagent également à maintenir leur soutien pour que l'Ukraine reste «dans la position la plus forte possible, avant, pendant et après tout cessez-le-feu».

Source: AFP

20.10.2025, 21:38 heures

Trump ne «croit pas» que l'Ukraine gagnera la guerre

S’exprimant aux côtés du Premier ministre australien Anthony Albanese, Donald Trump est revenu sur l’une de ses précédentes déclarations concernant le conflit en Ukraine. Il y a un mois encore, le président américain affirmait que, grâce au soutien de l’Union européenne, Kiev «pourrait reprendre les territoires occupés par la Russie».

Désormais, son discours semble avoir changé: «Ils peuvent encore gagner. Je ne crois pas qu’ils le feront, mais c’est possible. Je n’ai jamais dit qu’ils allaient gagner, j’ai dit qu’ils pouvaient gagne », a-t-il déclaré.

Photo: IMAGO/Anadolu Agency

«La guerre est une chose très étrange», a-t-il ajouté, reconnaissant au moins ce point avec justesse, avant de sombrer dans un propos plus confus: «Beaucoup de mauvaises choses arrivent. Beaucoup de bonnes choses aussi.»

Dans une interview diffusée dimanche sur Fox News, Donald Trump a encore affirmé que Vladimir Poutine « prendrait quelque chose ». Il a même qualifié les territoires occupés par la Russie de «propriété», laissant entendre que le chef du Kremlin ne se retirerait pas sans garder un gain territorial. «Je veux dire, ils se sont battus – et il a beaucoup de propriété», a-t-il lancé.

20.10.2025, 21:29 heures

Trump dégaine une idée choc pour mettre fin à la guerre

Le président américain Donald Trump affirme vouloir mettre fin à la guerre en Ukraine, avec une proposition pour le moins radicale: figer la ligne de front et maintenir les forces russes et ukrainiennes là où elles se trouvent actuellement. Cette idée, qu’il a évoquée à bord d’Air Force One, reviendrait à diviser de facto la région du Donbass, dont une large partie est déjà sous contrôle russe.

Ce plan devrait être discuté lors du sommet envisagé entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest. Mais le Kremlin temporise: «Beaucoup de travail reste à faire», a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov, précisant que les ministres des Affaires étrangères des deux pays mèneraient d’abord des négociations préliminaires. Aucune date n’a encore été fixée pour la rencontre.

Photo: keystone-sda.ch

Vladimir Poutine continue d’exiger que les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, annexées par la Russie, soient reconnues comme faisant partie de son territoire. Kiev rejette catégoriquement cette position. Le président ukrainien 

Selon le «Financial Times», Donald Trump aurait déjà encouragé Zelensky à abandonner l’ensemble du Donbass, une information qu’il a ensuite démentie. En pratique, le gel de la ligne de front accorderait toutefois à la Russie le contrôle de territoires qu’elle n’a pas encore totalement conquis par la force.

20.10.2025, 21:24 heures

Zelensky aurait préféré que le sommet entre Trump et Poutine se tienne en Suisse

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué l’idée de tenir la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest.

«Nous parlons de la paix en Ukraine, pas des élections en Hongrie», a-t-il lancé, visant le Premier ministre Viktor Orbán, candidat à sa propre succession lors des législatives prévues l’an prochain. «Je ne crois pas qu’un chef de gouvernement qui bloque la Ukraine sur tous les fronts puisse apporter quelque chose de positif ou même d’équilibré pour notre pays», a déclaré Zelensky, cité par l’agence Interfax-Ukraine.

Photo: IMAGO/Bestimage

Aucune date n’a encore été fixée pour ce sommet, mais Trump et Poutine auraient convenu du lieu lors d’un appel téléphonique jeudi dernier. Orbán, qui a déjà rencontré le président russe à plusieurs reprises depuis le début de la guerre, s’est immédiatement proposé pour accueillir l’événement.

«Je ne pense pas que Budapest soit le meilleur endroit pour cette rencontre», a insisté Zelensky. Selon lui, Orbán ne possède pas «l’état d’esprit nécessaire» pour jouer le rôle de médiateur. Il a toutefois ajouté que si cela pouvait servir la paix, «le lieu importe peu». Le président ukrainien a cité la Suisse, le Vatican ou encore la Turquie parmi les options plus appropriées.

20.10.2025, 17:02 heures

Les Ukrainiens et les Européens doivent être «autour de la table», dit Macron

Le président francais Emmanuel Macron a estimé lundi que les Ukrainiens et les Européens «devraient être autour de la table» lors de la rencontre annoncée à Budapest entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

Photo: AFP

«La paix qui peut exister, c'est une paix robuste, durable, qui permet de répondre aux exigences du droit international et qui crée les conditions de sa stabilité. Nulle autre n'existe, les Européens ont toujours été clairs sur ce sujet», a déclaré le chef de l'Etat.

20.10.2025, 16:52 heures

Segueï Lavrov et Marco Rubio ont discuté au téléphone des modalités du prochain sommet Poutine-Trump

Le chef de la diplomatie russe Segueï Lavrov s'est entretenu lundi au téléphone avec son homologue américain Marco Rubio pour évoquer les modalités du sommet envisagé prochainement à Budapest entre les deux présidents Vladimir Poutine et Donald Trump, a annoncé Moscou.

Photo: keystone-sda.ch

Poutine et Trump doivent se retrouver dans la capitale hongroise pour leur deuxième sommet destiné à trouver une issue à la guerre en Ukraine. Lundi, MM. Segueï Lavrov et Marco Rubio ont discuté des «mesures concrètes possibles» pour la tenue de cette rencontre, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, qualifiant la discussion de «constructive».

Source: AFP

20.10.2025, 12:11 heures

L'UE donne son feu vert des Etats membres sur l'interdiction d'importer du gaz russe d'ici fin 2027

L'interdiction d'importer du gaz naturel russe dans l'Union européenne d'ici fin 2027 a été approuvée lundi par la majorité des États membres lors d'une réunion des ministres européens de l'Énergie à Luxembourg. Cette décision vise à assécher une source majeure de financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. La mesure doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, le Danemark, qui assure la présidence tournante de l'UE, espérant une adoption définitive avant le Nouvel An.

La Slovaquie et la Hongrie, très dépendantes du gaz russe, se sont opposées à l'interdiction mais ont été mises en minorité. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie début 2022, l'UE cherche à se sevrer des hydrocarbures russes. Si les importations de pétrole ont presque totalement cessé, la dépendance au gaz reste forte : la Russie représentait encore 19 % des importations européennes en 2024, contre 45 % en 2021.

Pour accélérer le processus, la Commission européenne avait proposé au printemps un arrêt total des importations de gaz russe fin 2027, et un possible avancement à fin 2026 pour le gaz naturel liquéfié. Le Parlement européen souhaite aller plus loin, avec une interdiction totale dès le 1er janvier 2026, avec quelques exceptions limitées, que ce soit par gazoduc ou sous forme de GNL.

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