La nouvelle cheffe des Etats-Unis est... une influenceuse
Donald Trump a annoncé mercredi nommer une chantre de la médecine holistique et influenceuse comme future médecin-chef des Etats-Unis en lieu et place d'une docteure star de la chaîne conservatrice Fox, dans un revirement de dernière minute.
«Le docteur Casey Means sera nommée au poste de médecin-chef», a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social en précisant que son choix initial se verrait octroyer une autre fonction au sein du ministère de la Santé.
Ce changement, qui survient à la veille de l'audition au Sénat qui devait approuver son ancienne favorite Janette Nesheiwat à ce poste, soulève notamment des questions quant à la possible intervention de Laura Loomer, une influenceuse complotiste, qui s'est publiquement opposée au choix de Jeanette Nesheiwat, une médecin jugée trop «pro-vaccin» par Laura Loomer.
Le nouveau choix de Donald Trump, Casey Means, est une proche du ministre Robert Kennedy (RFK) Jr., personnalité controversée pour ses positions antivaccins.
Source: AFP
Trump proclame le 8 mai «Jour de la victoire» aux Etats-Unis
Donald Trump a signé mercredi une «proclamation» faisant du 8 mai le «Jour de la victoire de la Seconde Guerre mondiale», en déclarant qu'il «était temps que les Etats-Unis s'attribuent le mérite de leurs succès» militaires.
«La victoire a eu lieu surtout grâce à nous, que cela plaise ou non», a ajouté le président américain, en rappelant qu'il allait instaurer un autre «Jour de la Victoire» le 11 novembre, cette fois pour la Première Guerre mondiale. Le républicain avait déjà fait part lundi de ce projet sur son réseau Truth Social.
«J'ai remarqué que la France, j'ai remarqué que d'autres pays se préparaient à fêter le Jour de la victoire», a-t-il encore dit, évoquant aussi «la Russie, qui va avoir une grande célébration demain (ndlr: en réalité le 9 mai), et, d'ailleurs, ils ont perdu des millions de personnes et ils ont été un facteur majeur. Mais personne ne l'a été autant que nous.»
Il a toutefois précisé que le 8 mai ne deviendrait pas pour autant un jour férié.
17 Etats américains poursuivent l'administration Trump, accusée de bloquer le financement des bornes de recharges pour voitures électriques
La Californie et 16 autres Etats américains ont poursuivi l'administration Trump en justice mercredi, lui reprochant de bloquer illégalement cinq milliards de dollars destinés à la construction de stations de recharges pour véhicules électriques.
Depuis février, le ministère américain des Transports a suspendu le programme destiné à financer ces infrastructures, voté en 2022 par le Congrès dans le cadre d'une loi emblématique du mandat de Joe Biden.
Une décision jugée illégale par ce groupe d'Etats démocrates, qui compte notamment New York, le Colorado et Hawaï. «Le président poursuit ses tentatives anticonstitutionnelles visant à retenir des fonds que le Congrès a alloués à des programmes qu'il n'apprécie pas», dénonce le procureur général de Californie, Rob Bonta, dans un communiqué annonçant la procédure. «Cette fois-ci, il prive illégalement le programme d'infrastructures de recharge pour véhicules électriques de milliards de dollars, tout cela pour remplir les poches de ses amis des grandes compagnies pétrolières.»
Donald Trump, qui a plusieurs fois qualifié le changement climatique de «canular», a fait campagne sur sa volonté de forer du pétrole à tout va, et est un critique notoire des véhicules électriques. Depuis son retour au pouvoir, il a abandonné l'objectif fixé par son prédécesseur, Joe Biden, de vendre 50% de voitures électriques aux Etats-Unis d'ici à 2030.
Trump va «prendre une décision» sur le nom du Golfe
Donald Trump a indiqué mercredi qu'il allait «prendre une décision» sur la manière dont les Etats-Unis désignent le Golfe, après que plusieurs médias américains lui ont prêté l'intention de l'appeler à l'avenir «golfe Arabique» ou «golfe d'Arabie» plutôt que «golfe Persique».
«Je ne veux froisser personne. Je ne sais pas si cela va froisser quelqu'un», a déclaré le président américain.
Il a rappelé sa récente décision de renommer le «golfe du Mexique» en «golfe d'Amérique», estimant que «cela avait donné des idées à beaucoup de gens».
Source: AFP
L'université Columbia supprime près de 180 postes après les coupes de Trump
La prestigieuse université américaine Columbia a annoncé mardi le licenciement d'environ 180 personnes après la suppression de 400 millions de dollars d'aides fédérales de l'administration Trump, engagée dans une offensive contre des institutions d'enseignement jugées trop progressistes.
Grand soutien d'Israël, Donald Trump accuse d'antisémitisme des universités de renom comme Columbia ou Harvard, pour avoir laissé prospérer sur leurs campus les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza ou, plus généralement, d'être des foyers de contestation progressiste.
Le gouvernement a supprimé début mars 400 millions de dollars de fonds fédéraux, dont 250 millions dans le domaine de la santé, à l'université Columbia de New York, qui a lancé ces dernières semaines des réformes drastiques demandées par l'administration pour tenter de récupérer ces fonds.
Mardi, la direction de l'université a indiqué dans un long communiqué avoir eu à faire des «choix difficiles» afin de «préserver» ses «capacités de recherche». «Malheureusement, aujourd'hui, près de 180 de nos collègues qui travaillaient, entièrement ou en partie, sur des projets de recherche qui bénéficiaient de ces fonds fédéraux supprimés, recevront un avis de non-renouvellement ou de licenciement», a fait savoir l'université. «Cela représente environ 20% des personnes qui travaillaient sur les projets de recherche» affectés par les coupes de l'administration Trump.
Une trentaine de personnes interpellées lors d'une manifestation pro-palestinienne sur un campus
Une trentaine de personnes ont été interpellées lundi soir à l'université de Washington à Seattle (nord-ouest), après avoir occupé un bâtiment du campus à l'appel d'un groupe d'étudiants pro-palestiniens, a indiqué l'établissement.
Ce groupe, Students United for Palestinian Equality and Return (SUPER), a appelé l'université à couper ses liens avec Boeing, accusant l'avionneur de fabriquer des armes utilisées à Gaza.
Les personnes impliquées ont «créé un environnement dangereux à l'intérieur et autour du bâtiment occupé», a affirmé l'université dans son communiqué.
«Ces individus qui étaient pour la plupart masqués ont bloqué l'accès à deux rues près du bâtiment, ont bloqué les entrées et les sorties et ont mis le feu à deux poubelles d'une rue voisine», a poursuivi l'établissement. Les forces de l'ordre ont évacué le bâtiment aux alentours de 23 heures locales (06H00 GMT mardi).
Source: AFP
Obsession de Trump, le déficit commercial des Etats-Unis à un niveau record en mars
Le déficit commercial des États-Unis, que l'offensive protectionniste de Donald Trump a pour but de réduire, a atteint un nouveau record en mars, selon des données officielles publiées mardi.
Le mois dernier, la balance commerciale américaine s'est creusée de 14% sur un mois, pour atteindre un déficit de 140,5 milliards de dollars, a rapporté le ministère du Commerce, sur fond de ruée vers les importations avant l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane.
Source: AFP
Trump reçoit Carney, élu par les Canadiens pour lui tenir tête
Donald Trump reçoit mardi le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, porté au pouvoir sur une promesse de tenir tête au président américain, mais qui devra se garder de le braquer s'il veut lui arracher un compromis commercial.
L'entrevue pourrait être tendue, à entendre lundi le ministre américain au Commerce, Howard Lutnick. Interrogé sur la chaîne Fox Business sur la possibilité d'un compromis douanier, ce très fidèle allié de Donald Trump a répondu que ce serait «très compliqué», en décrivant le Canada comme un «régime communiste» qui «se nourrit à nos dépens».
Trump veut restreindre la recherche sur les virus, citant l'exemple du Covid
Donald Trump a annoncé lundi une série de mesures visant à restreindre certaines recherches menées en virologie qu'il estime «dangereuses» et accuse d'être à l'origine de la pandémie de Covid-19. Entouré des représentants de plusieurs agences sanitaires, le président américain a signé un décret exécutif destiné à «améliorer la sûreté et de la sécurité de la recherche biologique».
Parmi les mesures annoncées figure la fin des financements fédéraux américains accordés à certains programmes de recherche situés à l'étranger et comprenant des recherches dites de «gain de fonction».
Ces travaux consistent en la modification délibérée d'agents pathogènes. En virologie, ils permettent par exemple d'étudier l'évolution de virus en les rendant artificiellement plus virulents ou transmissibles, et ce, dans l'objectif de prévenir les futures pandémies et d'élaborer des vaccins.
Pour l'administration Trump, ces pratiques seraient derrière la récente pandémie mondiale qui a fait plus d'un million de morts aux Etats-Unis, et des millions d'autres à travers le monde.
Le gouvernement Trump veut priver Harvard de financement fédéral
Le gouvernement de Donald Trump veut priver de financement fédéral Harvard, engagée dans un bras de fer avec le président américain, selon un courrier de la ministre de l'Education Linda McMahon lundi adressé au président de la prestigieuse université. «Harvard ne devrait plus demander de subventions fédérales, puisqu'elle n'en recevra plus», écrit la ministre dans sa lettre adressée à Alan Garber.
Harvard, l'université la plus ancienne des Etats-Unis et l'une des mieux classées au monde, s'est particulièrement attirée les foudres du président républicain en attaquant en justice le gel par son gouvernement de deux milliards de dollars de subventions fédérales, décidé après que l'institution de renom a refusé de se plier à une série d'exigences de Donald Trump.
Le président américain veut un droit de regard sur les procédures d'admission des étudiants, les embauches d'enseignants ou encore les programmes des universités dans son viseur.
Donald Trump a dernièrement dépeint Harvard en «institution antisémite d'extrême gauche», «foutoir progressiste» et «menace pour la démocratie».
Donald Trump refuse un troisième mandat mais propose un successeur
Trump a indiqué à plusieurs reprises qu’il souhaitait se donner la possibilité d’effectuer un troisième mandat. Mais aujourd'hui, le président américain a fait marche arrière dans une interview accordée à NBC.
«Tant de gens veulent que je le fasse. Mais c'est quelque chose que, pour autant que je sache, vous n'avez pas le droit de faire», a expliqué le président américain dans l'émission Meet the Press.
Le républicain a ensuite ouvertement évoqué son éventuel successeur: « Vous savez, j'ai un vice-président… et JD fait un travail fantastique. Je pense que c'est un homme formidable et brillant. Marco aussi est formidable. » Trump fait ici référence à son vice-président J.D. Vance et à l'actuel secrétaire d'Etat Marco Rubio.
Dans le même temps, Donald Trump souligne qu'il existe de nombreuses autres options: «Nombre d'entre elles sont excellentes. Nous avons beaucoup de personnes compétentes dans ce parti.»
Sheinbaum dit qu'elle a rejeté l'offre de Trump d'envoyer l'armée américaine au Mexique
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a déclaré samedi dans un discours qu'elle avait rejeté l'offre de son homologue américain Donald Trump d'envoyer son armée au Mexique pour lutter contre les cartels de la drogue.
Lors d'un événement public, Claudia Sheinbaum a fait référence aux informations du Wall Street Journal selon lesquelles le président américain avait fait pression sur elle pour que le Mexique accepte la présence de soldats américains sur son territoire.
Source: AFP