Amnesty dénonce l'exécution de 46 Druzes en Syrie
Amnesty International a accusé mardi les forces gouvernementales syriennes et des groupes affiliés d'avoir exécuté sommairement 46 Druzes à Soueïda les 15 et 16 juillet, et a réclamé que les responsables soient traduits en justice.
Les affrontements dans la province méridionale syrienne de Soueïda, majoritairement druze, avaient éclaté le 13 juillet entre combattants druzes et bédouins sunnites, avant l'intervention des forces de sécurité et des membres de tribus venus d'autres régions de Syrie pour prêter main forte aux bédouins.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, a fait état la semaine dernière d'un nouveau bilan de 2000 morts, dont 789 civils druzes «exécutés sommairement», selon lui, par des «membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur».
Amnesty a indiqué avoir documenté «des tirs délibérés et l'exécution de 46 Druzes» à Soueïda «sur une place publique, dans des habitations, une école, un hôpital et une salle de cérémonie». Selon l'organisation, des vidéos authentifiées montrent «des hommes armés en uniforme militaire et des forces de sécurité, certains portant des insignes officiels, exécuter des personnes non armées».
Source: AFP
Le chef de l'ONU «condamne avec force» l'arrestation d'employés de l'organisation par les Houthis
Le secrétaire général de l'ONU a «condamné avec force» dimanche la détention d'au moins onze employés de l'organisation au Yémen par les rebelles houthis, qui mènent une campagne d'arrestations après la mort jeudi de leur Premier ministre dans des frappes israéliennes.
«Je condamne avec force les détentions arbitraires, le 31 août, d'au moins 11 membres du personnel des Nations unies par les autorités houthies de facto au Yémen dans les zones sous leur contrôle», a déclaré dans un communiqué Antonio Guterres. Le patron de l'ONU a appelé à la «libération immédiate et inconditionnelle» des 11 employés ainsi qu'à celle «de tous les autres employés des Nations unies, d'ONG internationales et nationales, de la société civile et de missions diplomatiques qui sont arbitrairement détenus».
Israël dit avoir frappé des sites du Hezbollah dans le sud du Liban
L'armée israélienne a indiqué avoir frappé dimanche des sites du Hezbollah pro-iranien près du château de Beaufort, dans le sud du Liban, après avoir détecté «une activité militaire».
«Il y a peu de temps, Tsahal a frappé des infrastructures militaires du Hezbollah, y compris souterraines, où une activité militaire a été identifiée, dans la zone du château de Beaufort, dans le sud du Liban», a-t-elle précisé dans un communiqué.
Source: AFP
Les rebelles crient vengeance après la mort de leur Premier ministre
Les rebelles Houthis au Yémen ont promis samedi de se venger après la mort de leur Premier ministre, tué dans des frappes israéliennes sur la capitale Sanaa plus tôt cette semaine. Il s'agit du plus haut responsable politique connu des Houthis à avoir été tué dans de tels raids depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
«Nous promettons à Dieu, au cher peuple yéménite et aux familles des martyrs et des blessés que nous nous vengerons», a déclaré Mehdi al-Machat, chef du Conseil politique suprême, dans un message vidéo sur Telegram. «Des jours sombres vous attendent», a-t-il ajouté, s'adressant à Israël.
Source: AFP
Raids israéliens au Yémen: les Houthis annoncent la mort de leur «Premier ministre»
Les rebelles Houthis au Yémen ont annoncé samedi la mort de leur «Premier ministre» et de plusieurs ministres dans les frappes israéliennes menées jeudi sur la capitale Sanaa.
«Nous annonçons le martyre du combattant Ahmad Ghaleb al-Rahwi, le chef du gouvernement, avec plusieurs de ses ministres dans l'agression menée jeudi par l'ennemi israélien alors qu'ils étaient en réunion à Sanaa», a indiqué un communiqué des Houthis cité par leur chaîne Al-Massirah. Soutenus par l'Iran, les rebelles contrôlent de vastes pans du pays en guerre depuis 2014, dont la capitale Sanaa, où ils ont installé leurs institutions politiques.
Les Houthis ont fait état de frappes jeudi sur Sanaa, sans préciser les cibles. L'armée israélienne a elle indiqué avoir bombardé une «cible militaire» dans la capitale yéménite.
Source: AFP
L'armée libanaise fait état de deux soldats tués dans l'explosion d'un drone israélien
L'armée libanaise a déclaré qu'un officier et un soldat avaient été tués jeudi dans l'explosion d'un drone israélien qui s'était écrasé dans le sud du pays, près de la frontière avec Israël.
«Alors que des militaires inspectaient un drone ennemi israélien après sa chute dans la région de Naqura, celui-ci a explosé, causant la mort d'un officier et d'un soldat et blessant deux autres militaires», a déclaré l'armée dans un communiqué.
Source: AFP
Un assaut terrestre israélien contre un site près de Damas
Les troupes terrestres israéliennes ont mené mercredi soir une opération contre un site près de Damas qui avait été auparavant bombardé, ont rapporté les médias d'Etat syriens. L'aviation israélienne avait frappé mardi ce site près de Kesweh, dans la banlieue de Damas, tuant six soldats syriens selon le ministère des Affaires étrangères syrien. Il avait été bombardé à nouveau mercredi, selon la télévision d'Etat.
A la suite de la deuxième attaque mercredi, des troupes israéliennes ont été acheminées par les airs dans la zone pour une opération, «dont les détails ne sont pas encore connus, alors que les vols de reconnaissance intensifs se poursuivent», a rapporté l'agence de presse officielle Sana.
Depuis qu'une coalition de rebelles islamistes a renversé Bachar al-Assad en décembre 2024, Israël a mené des centaines de frappes sur la Syrie, tout en amorçant un dialogue inédit avec les nouvelles autorités.
Mais cette opération constitue le premier raid terrestre israélien de ce type depuis la chute d'Assad, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Source: AFP
L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen
L'armée israélienne a indiqué mercredi avoir intercepté un missile tiré du Yémen, trois jours après des bombardements israéliens contre des cibles des rebelles houthis dans la capitale yéménite.
«A la suite des sirènes qui déclenchées dans plusieurs zones d'Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté» par l'armée de l'air israélienne, a indiqué l'armée sur Telegram, alors que selon une journaliste de l'AFP les sirènes ont retenti à Jérusalem.
Source: AFP
Une frappe israélienne sur le sud de la Syrie fait un mort
Un homme a été tué dans une frappe israélienne sur un village du sud de la Syrie, a annoncé mardi l'agence officielle syrienne Sana, Damas dénonçant une «violation flagrante» du droit international.
Depuis qu'une coalition islamiste a renversé Bachar al-Assad en décembre 2024, Israël a mené des centaines de frappes sur le pays avec lequel il est techniquement en état de guerre, tout en amorçant un dialogue avec les nouvelles autorités.
Selon Sana, «un jeune homme a été tué par un bombardement israélien sur une maison du village de Tarnaja», sur le plateau syrien du Golan, dont une partie est occupée et annexée par Israël. Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné «les récentes attaques israéliennes contre son territoire, qui ont entraîné le martyre d'un jeune homme».
«Une menace directe»
Il a aussi dénoncé «l'incursion des forces israéliennes dans une localité de la province de Qouneitra, leurs campagnes d'arrestations contre des civils, et leur annonce du maintien de leur présence illégale au sommet du mont Hermon et dans la zone tampon».
«Ces pratiques agressives constituent une violation flagrante de la Charte des Nations unies, (..) et représentent une menace directe pour la paix et la sécurité dans la région», a-t-il ajouté.
Source: AFP
L'Irak veut renvoyer des centaines de détenues étrangères
L'Irak a annoncé vouloir renvoyer dans leur pays «des centaines» de détenues étrangères et leurs enfants. Deux diplomates étrangers interrogés lundi par l'AFP avertissent toutefois que de telles procédures s'annoncent très longues.
L'initiative exclut les femmes condamnées à mort, mais englobe des détenues affiliées au groupe Etat islamique (EI) ou des prisonnières de droit commun, a expliqué à l'AFP un responsable sécuritaire irakien. Le nombre le plus élevé de prisonnières vient de trois pays: la Turquie, l'Azerbaïdjan et la Russie, a-t-il précisé.
Des centaines de femmes et d'enfants en prison
Les autorités irakiennes ont créée un comité «chargé d'établir un plan pour rapatrier les détenues étrangères et arabes, ainsi que leurs enfants», a indiqué le porte-parole du ministère de la Justice Ahmed Laïbi, cité samedi par l'agence de presse étatique INA.
«Nous avons des centaines de femmes et d'enfants dans nos établissements pénitenciers», a-t-il ajouté, précisant que le comité était présidé par le ministre de la Justice. Il a souligné l'importance d'une mesure «contribuant à réduire la surpopulation carcérale».
Alléger la surpopulation carcérale
Quelque 625 étrangères et leurs 60 enfants sont en prison, essentiellement des détenues affiliées à l'EI, selon une source judiciaire. L'Irak aux infrastructures en déliquescence veut alléger une surpopulation carcérale passée de 300% à 150%, avait annoncé fin juillet le ministère de la Justice.
Parmi les détenus se trouvent des milliers d'Irakiens et des étrangers condamnés pour appartenance à l'EI souvent au terme de procès hâtifs selon les ONG. Les jihadistes mis en déroute en 2017 en Irak avaient enchaîné les exactions après une percée fulgurante trois ans plus tôt.
Source: ATS