Le phénomène enflamme les réseaux
«Sister Hong» a filmé des centaines d'hommes à leur insu en plein ébat sexuel

L'affaire «Sister Hong» enflamme les réseaux sociaux. En Chine, un homme déguisé en femme a piégé et filmé à leur insu près de 200 hommes lors de relations sexuelles. Il a été arrêté par la police.
Publié: 24.07.2025 à 15:32 heures
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«Sister Hong» aurait piégé des centaines d'hommes. (Image d'illustration)
Photo: Shutterstock
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Olalla Piñeiro TrigoJournaliste Blick

Une affaire sexuelle enflamme les réseaux sociaux. Arrêté début juillet, un Chinois fait face à la justice pour avoir filmé des hommes à leur insu, parfois en plein acte sexuel. Un délit puni par la loi depuis 2021 en Chine. Il vendait ensuite les images sur des plateformes privées en ligne.

L'homme de 38 ans appâtait ses victimes sur des applications de rencontre et des réseaux sociaux, actif sous le pseudo de «Sister Hong» (soeur Hong), ou «Uncle red» sur les plateformes chinoises. Arborant perruques, vernis et maquillage, il se faisait passer pour une femme. Il allait même jusqu'à transformer sa voix avec des modificateurs pour renforcer sa crédibilité. Une fois leur confiance gagnée, il les invitait chez lui pour des rapports sexuels. 

Si l'on ne connaît pas le nombre exact de victimes, il semblerait qu'elles soient près de 200, selon le site d'information Euronews.

Les réseaux sociaux s'enflamment

Les réseaux sociaux n'ont pas tardé à s'emparer de l'affaire. L’affaire choque, divise, et fascine. Là où beaucoup d'utilisateurs dénoncent une manipulation sordide, d’autres idolâtrent «Sister Hong». Une utilisatrice voit par exemple là une façon de piéger les hommes. 

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D'autres tournent l’affaire en dérision, doutant de la naïveté des victimes: «Vous ne pouvez pas me convaincre que ces 'hétéros' ne savaient pas que sœur Hong n'était pas cisgenre, je suis désolé.»

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Identifiés sur les images non floutées, certains hommes ont vu leur vie révélée au grand jour. Selon «The Economic Times», plusieurs font face à des demandes de divorce. Les rumeurs courent sur de possibles infections sexuellement transmissibles, raison pour laquelle un centre de dépistage local a proposé des tests gratuits aux personnes concernées. 

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