Le monde des réseaux sociaux nous influence. De la mode à l'alimentation en passant par les destinations de voyage: dans tous les domaines, on se heurte aux opinions et aux courants les plus divers. Il existe de nombreuses tendances, la plupart du temps contradictoires, et il est facile de s'y perdre.
La tendance vidéo «Propaganda I'm Not Falling For» («Propagande, je ne tomberai pas dans le panneau») tente de mettre un peu d'ordre. Elle présente certains effets néfastes des réseaux sociaux sous un jour critique et suscite le débat.
Des tendances assimilées à de la propagande
Depuis peu, une vague déferle sur TikTok: des vidéos, majoritairement publiées par des jeunes femmes, avec le titre «Propaganda I'm Not Falling For». Dans chaque vidéo, elles présentent une liste qui contient des tendances, des objets, ou des concepts différents qui structurent la vie des jeunes femmes. Les listes sont très variées: produits de beauté, mode, destinations voyage, conventions de la vie de tous les jours, etc.
Mais elles ont toutes un point commun: ce sont des éléments qui ont débarqué dans leur vie à cause des réseaux sociaux et auxquelles les tiktokeurs refusent d'adhérer. Assimilé, avec une dose d'humour et de satire, à de la propagande. En arrière-plan, on entend souvent la chanson «I think about it all the time» («j'y pense tout le temps») de l'artiste Charli XCX et Bon Iver.
Discussion transparente sur les influences de TikTok
Dans les commentaires, les débats font rage, car il y a aussi des utilisateurs qui ne sont pas d'accord avec certains éléments de la liste. Ou qui suivent la tendance sans se poser plus de questions. Un exemple emblématique: Dubaï. Depuis quelques années, la ville est une destination très appréciée des influenceurs. Toutefois, Dubaï figure très souvent sur ces listes, comme si les réseaux l'avaient fourré de force dans le crâne des tiktokeurs. Avec la trend «Propaganda I'm Not Falling For», les internautes marques leur rejet avec la ville des Emirats pour des raisons diverses: conscience écologique, respect des droits humains, place des femmes, etc.
Le hashtag sur TikTok compte plus de 240'000 contributions et ne cesse de croître. De plus en plus de femmes prennent le train en marche. Les créatrices récoltent des dizaines – voire des centaines de milliers – de likes en partageant leur propre liste de propagande.