Trump dégaine une nouvelle idée choc pour mettre fin à la guerre
Le président américain Donald Trump affirme vouloir mettre fin à la guerre en Ukraine – avec une proposition pour le moins radicale: figer la ligne de front et maintenir les forces russes et ukrainiennes là où elles se trouvent actuellement. Cette idée, qu’il a évoquée à bord de l’Air Force One, reviendrait à diviser de facto la région du Donbass, dont une large partie est déjà sous contrôle russe.
Ce plan devrait être discuté lors du sommet envisagé entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest. Mais le Kremlin temporise: «Beaucoup de travail reste à faire», a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov, précisant que les ministres des Affaires étrangères des deux pays mèneraient d’abord des négociations préliminaires. Aucune date n’a encore été fixée pour la rencontre.
Vladimir Poutine continue d’exiger que les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, annexées par la Russie, soient reconnues comme faisant partie de son territoire. Kiev rejette catégoriquement cette position. Le président ukrainien
Selon le «Financial Times», Donald Trump aurait déjà encouragé Zelensky à abandonner l’ensemble du Donbass, une information qu’il a ensuite démentie. En pratique, le gel de la ligne de front accorderait toutefois à la Russie le contrôle de territoires qu’elle n’a pas encore totalement conquis par la force.
Trump ne «croit pas» que l'Ukraine gagnera la guerre
S’exprimant aux côtés du Premier ministre australien Anthony Albanese, Donald Trump est revenu sur l’une de ses précédentes déclarations concernant le conflit en Ukraine. Il y a un mois encore, le président américain affirmait que, grâce au soutien de l’Union européenne, Kiev «pourrait reprendre les territoires occupés par la Russie».
Désormais, son discours semble avoir changé: «Ils peuvent encore gagner. Je ne crois pas qu’ils le feront, mais c’est possible. Je n’ai jamais dit qu’ils allaient gagner, j’ai dit qu’ils pouvaient gagne », a-t-il déclaré.
«La guerre est une chose très étrange», a-t-il ajouté, reconnaissant au moins ce point avec justesse, avant de sombrer dans un propos plus confus: «Beaucoup de mauvaises choses arrivent. Beaucoup de bonnes choses aussi.»
Dans une interview diffusée dimanche sur Fox News, Donald Trump a encore affirmé que Vladimir Poutine « prendrait quelque chose ». Il a même qualifié les territoires occupés par la Russie de «propriété», laissant entendre que le chef du Kremlin ne se retirerait pas sans garder un gain territorial. «Je veux dire, ils se sont battus – et il a beaucoup de propriété», a-t-il lancé.
Zelensky aurait préféré que le sommet entre Trump et Poutine se tienne en Suisse
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué l’idée de tenir la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest.
«Nous parlons de la paix en Ukraine, pas des élections en Hongrie», a-t-il lancé, visant le Premier ministre Viktor Orbán, candidat à sa propre succession lors des législatives prévues l’an prochain. «Je ne crois pas qu’un chef de gouvernement qui bloque la Ukraine sur tous les fronts puisse apporter quelque chose de positif ou même d’équilibré pour notre pays», a déclaré Zelensky, cité par l’agence Interfax-Ukraine.
Aucune date n’a encore été fixée pour ce sommet, mais Trump et Poutine auraient convenu du lieu lors d’un appel téléphonique jeudi dernier. Orbán, qui a déjà rencontré le président russe à plusieurs reprises depuis le début de la guerre, s’est immédiatement proposé pour accueillir l’événement.
«Je ne pense pas que Budapest soit le meilleur endroit pour cette rencontre», a insisté Zelensky. Selon lui, Orbán ne possède pas «l’état d’esprit nécessaire» pour jouer le rôle de médiateur. Il a toutefois ajouté que si cela pouvait servir la paix, «le lieu importe peu». Le président ukrainien a cité la Suisse, le Vatican ou encore la Turquie parmi les options plus appropriées.
Les Ukrainiens et les Européens doivent être «autour de la table», dit Macron
Le président francais Emmanuel Macron a estimé lundi que les Ukrainiens et les Européens «devraient être autour de la table» lors de la rencontre annoncée à Budapest entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.
«La paix qui peut exister, c'est une paix robuste, durable, qui permet de répondre aux exigences du droit international et qui crée les conditions de sa stabilité. Nulle autre n'existe, les Européens ont toujours été clairs sur ce sujet», a déclaré le chef de l'Etat.
Segueï Lavrov et Marco Rubio ont discuté au téléphone des modalités du prochain sommet Poutine-Trump
Le chef de la diplomatie russe Segueï Lavrov s'est entretenu lundi au téléphone avec son homologue américain Marco Rubio pour évoquer les modalités du sommet envisagé prochainement à Budapest entre les deux présidents Vladimir Poutine et Donald Trump, a annoncé Moscou.
Poutine et Trump doivent se retrouver dans la capitale hongroise pour leur deuxième sommet destiné à trouver une issue à la guerre en Ukraine. Lundi, MM. Segueï Lavrov et Marco Rubio ont discuté des «mesures concrètes possibles» pour la tenue de cette rencontre, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, qualifiant la discussion de «constructive».
Source: AFP
L'UE donne son feu vert des Etats membres sur l'interdiction d'importer du gaz russe d'ici fin 2027
L'interdiction d'importer du gaz naturel russe dans l'Union européenne d'ici fin 2027 a été approuvée lundi par la majorité des États membres lors d'une réunion des ministres européens de l'Énergie à Luxembourg. Cette décision vise à assécher une source majeure de financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. La mesure doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, le Danemark, qui assure la présidence tournante de l'UE, espérant une adoption définitive avant le Nouvel An.
La Slovaquie et la Hongrie, très dépendantes du gaz russe, se sont opposées à l'interdiction mais ont été mises en minorité. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie début 2022, l'UE cherche à se sevrer des hydrocarbures russes. Si les importations de pétrole ont presque totalement cessé, la dépendance au gaz reste forte : la Russie représentait encore 19 % des importations européennes en 2024, contre 45 % en 2021.
Pour accélérer le processus, la Commission européenne avait proposé au printemps un arrêt total des importations de gaz russe fin 2027, et un possible avancement à fin 2026 pour le gaz naturel liquéfié. Le Parlement européen souhaite aller plus loin, avec une interdiction totale dès le 1er janvier 2026, avec quelques exceptions limitées, que ce soit par gazoduc ou sous forme de GNL.
Vladimir Poutine à Budapest est «utile» s'il y a un cessez-le-feu, selon Jean-Noël Barrot
La venue du président russe Vladimir Poutine à Budapest pour y rencontrer son homologue américain Donald Trump est «utile» si elle permet un cessez-le-feu «sans conditions» en Ukraine, a estimé lundi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Cette rencontre entre les deux présidents est «utile», mais «soyons clairs, la présence de Vladimir Poutine sur le territoire de l'Union européenne n'a de sens que si elle permet d'acter un cessez-le-feu immédiat et sans conditions», a-t-il déclaré à son arrivée à Luxembourg pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Interrogée sur les perspectives de ce nouveau sommet américano-russe, la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, s'est montrée très prudente. «La question est de savoir s'il y aura un quelconque résultat à cela», a déclaré Kaja Kallas à Luxembourg, appelant le président américain à faire pression sur Moscou. «La Russie ne négocie que lorsqu'elle est mise sous pression, donc nous espérons que le président Trump fera de même», a-t-elle ajouté.
Source: AFP
L'Ukraine a «besoin» de 25 nouveaux systèmes antiaériens américains Patriot, affirme Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays avait «besoin» de 25 systèmes antiaériens américains Patriot supplémentaires pour l'aider à faire face aux frappes russes, quelques jours après sa visite à Washington.
Volodymyr Zelensky a annoncé lors d'une conférence de presse avoir «engagé des discussions avec des entreprises du secteur de la défense» afin «de préparer un contrat pour 25 systèmes Patriot». «Ce sont 25 systèmes dont nous avons besoin», a-t-il souligné.
Source: AFP
Zelensky assure être prêt à se joindre à Trump et Poutine à Budapest
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré lundi être prêt à se joindre à la rencontre prévue prochainement à Budapest entre ses homologues américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine, s'il recevait une invitation en ce sens.
«Si je suis invité à Budapest, s'il s'agit d'une invitation sous la forme d'une rencontre à trois, ou comme on l'appelle, d'une diplomatie itinérante, où le président Trump rencontre Poutine et où le président Trump me rencontre, alors, sous une forme ou une autre, nous nous mettrons d'accord», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse.
Source: AFP
Zelensky appelle Trump à durcir le ton face à Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé Donald Trump à durcir le ton face à Vladimir Poutine, assurant que son homologue russe était «plus fort que le Hamas», dans une interview à un média américain diffusée dimanche.
Questionné par la chaîne de télévision NBC sur sa volonté de voir le président républicain se montrer plus ferme à l'égard de Vladimir Poutine, il a déclaré «oui et même davantage, car Poutine ressemble mais est plus fort que le Hamas».
«C'est pourquoi il faut plus de pression» contre Moscou a-t-il ajouté lors de cet entretien réalisé vendredi.
Donald Trump avait promis de mettre fin une fois de retour au pouvoir en janvier aux guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza, des objectifs qui se sont avérés plus difficiles qu'il ne l'espérait.
Source: AFP
De nouveaux détails émergent sur l’appel téléphonique entre Trump et Poutine
C’est un petit coup de tonnerre politique. Peu avant une visite cruciale du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington, Donald Trump a annoncé qu’il comptait prochainement rencontrer Vladimir Poutine. «Nous en avons parlé au téléphone», a-t-il déclaré, qualifiant la conversation de «très constructive».
Mais de nouvelles informations viennent éclairer cet échange – et elles révèlent un point décisif. Selon le «Washington Post», le président russe aurait exigé lors de cet appel la pleine souveraineté sur la région stratégique de Donetsk, en échange d’un cessez-le-feu.
En contrepartie, Poutine se serait dit prêt à renoncer à certaines zones occupées dans les régions de Zaporijjia et Kherson. Pour mémoire, lors du dernier sommet Trump-Poutine en Alaska, le chef du Kremlin réclamait encore la totalité des territoires conquis dans ces deux régions, ainsi qu’une petite partie non occupée de Lougansk.
Ces nouvelles positions sont perçues à la Maison Blanche comme un signe d’assouplissement, estime le quotidien américain, citant plusieurs sources anonymes.
Un diplomate européen tempère toutefois cet optimisme: «C’est un peu comme leur vendre leur propre jambe pour rien», ironise-t-il. L'Ukraine n’a, pour l’heure, pas réagi publiquement à cette proposition. Ni la Maison Blanche ni le Kremlin n’ont commenté. La Russie contrôle déjà depuis 2014 la Crimée, ainsi qu’une grande partie de Lougansk et des régions de Donetsk, Zaporijjia et Kherson.
La rencontre prévue à Budapest suscite déjà la controverse. Beaucoup se demandent comment Vladimir Poutine pourrait s’y rendre, alors qu’il fait l’objet de lourdes sanctions et d’un mandat d’arrêt international.