Cette condamnation est conforme aux réquisitions de l’avocat général, qui avait qualifié l’accusé de «danger social absolu». Debout dans son box, Nordahl Lelandais a réagi calmement à l’énoncé du verdict, qui par un hasard du calendrier tombe le jour de ses 39 ans.
La famille de la fillette, alors âgée de huit ans, est, elle, restée sans réaction apparente à l’énoncé du verdict. Ce dernier correspond à une peine maximale.
Déjà jugé pour un autre meurtre et des agressions sexuelles
L’ancien militaire était jugé depuis le 31 janvier pour l’enlèvement et le meurtre de Maëlys, 8 ans, ainsi que pour des agressions sexuelles contre deux petites-cousines âgées de 4 et 6 ans au cours du même été 2017.
La défense avait plaidé pour une peine de 30 ans afin de permettre à Nordahl Lelandais de «conserver un espoir, fût-il lointain». Celui-ci purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour le meurtre d’un jeune militaire qui avait croisé son chemin en avril 2017.
D’ultimes excuses à la famille
Juste avant le début du délibéré, qui a duré environ 7 heures, Nordahl Lelandais avait une dernière fois présenté ses excuses à la famille de la petite Maëlys. «Je sais que les familles n’accepteront jamais mes excuses, mais je me dois de leur présenter avec la plus grande sincérité», avait-il déclaré.
Après plusieurs versions fluctuantes pendant l’enquête et le procès, il a reconnu tous les faits qui lui sont reprochés, mais nie farouchement toute atteinte sexuelle sur la jeune victime.
(ATS)