Trump défraie la chronique en voulant accepter un luxueux avion offert par le Qatar. Le véritable palace volant vaut la modique somme de... 400 millions de dollars. Ce cadeau XXL pourrait être le plus onéreux offert par un gouvernement étranger aux Etats-Unis.
Mais Trump n’est par le premier à recevoir un cadeau de dirigeants étrangers. Les présidents américains reçoivent des présents des quatre coins du monde. Sérieux, absurdes ou insolites. Blick vous a concocté une liste des cadeaux les plus déjantés.
George W. Bush, roi des roues
Grand amateur de vélo, George W. Bush a été servi en 2008: un VTT Mercedes noir d'Angela Merkel ainsi qu'un autre vélo du Premier ministre israélien Ehud Olmert. Pour compléter l'équipement, ce dernier a ajouté un sac à dos d’hydratation et un cuissard aux couleurs américaines. George W. Bush était paré pour avaler l'asphalte.
Le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende choisit une alternative originale: des rollers avec protections complètes. L’histoire ne dit pas si Bush les a testés.
Un alligator dans la salle de bain
Il n'est pas rare que la Maison Blanche abrite des animaux. Mais il y a des locataires à quatre pattes plus imposants et dangereux que d'autres, par exemple... un alligator. Eh bien, c'est le cadeau qu'a reçu le 6e président des Etats, John Quincy Adams, du Marquis Lafayette. L'animal aurait vécu dans la salle de bain est de la Maison Blanche. Et selon la légende, le président, un brin taquin (ou sadique), aimait faire peur à ses invités avec l'animal.
Le tapis géant
Les cadeaux peuvent aussi servir de décoration de bon ou mauvais goût. En 1997, le président azerbaïdjanais Heydar Aliyev a offert à Bill et Hillary Clinton un tapis géant à leur effigie. Pratique pour pouvoir littéralement marcher sur son égo. Ce chef-d'œuvre a nécessité le travail de douze femmes qui l'ont tissé jour et nuit pour le finir en quelques semaines. La fabrication prend habituellement des mois.
Le couple de pandas
En 1972, lors d’une visite officielle en Chine, la Première dame américaine Pat Nixon exprime son admiration pour les pandas. Le Premier ministre chinois Zhou Enlai la prend au mot. Quelques semaines plus tard, le pays reçoit Hsing-Hsing et Ling-Ling, deux pandas de 18 mois, symboles de rapprochement diplomatique. Ils deviennent rapidement des stars du zoo national de Washington.
Un taille-crayon royal
Petit mais chic. La duchesse d’York, Sarah Ferguson, a offert à Barack Obama pas un mais deux taille-crayons floqués d'un bus rouge londonien. Le destinataire n'était pas le président américain, mais ses deux filles Malia et Sasha. Preuve que le soft power peut aussi tenir dans la trousse d’école.
De la viande crue
Et on retrouve Geroge W. Bush, pour un autre cadeau insolite. En 2003, l’Argentin Néstor Kirchner envoie à George W. Bush… 136 kg d’agneau patagonien. Malheureusement, impossible de faire griller la viande sur le barbecue présidentiel: les règles sanitaires ont condamné ce festin.
Le chien cosmique
Offrir un chien n'a rien de très extravagant. Mais quand il est cosmique, le cadeau devient bien plus intéressant. Et bien en 1961, en pleine guerre froide, le leader soviétique Nikita Khrouchtchev a offert à John F. Kennedy, Pouchinka, le bébé d'une des premières chiennes à avoir survécu à un vol spatial. La chienne s'est parfaitement intégrée à la famille Kennedy et a donné naissance à plusieurs chiots surnommés les «pupniks» (la contraction entre puppies et Spoutnik).
Un dangereux dragon du Komodo
Ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit en cadeau un lézard géant, venimeux et carnivore, mais c'est exactement ce qui est arrivé au président George H.W. Bush en 1990. Le président indonésien Suharto lui a offert un dragon de Komodo, nommé Naga qui fait 2,7 mètres de long et pèse 90 kilos. Il a été envoyé au zoo de Cincinnati, où il est devenu papa de 32 petits dragons.
Une assurance crocodile
C'est sans doute lors de sa visite dans le nord de l'Australie en 2011 que Barack Obama a dû recevoir le cadeau le plus étrange: une assurance crocodile gratuite d'une valeur de 10 dollars australiens. Celle-ci le couvre à hauteur de 50'000 dollars en cas d'attaque. Obama a déclaré en plaisantant: «Ma femme, Michelle, sera soulagée.»
Un éléphant dans la pièce
Et un bonus pour la route, car le cadeau a finalement été rejeté. En 1861, le roi du Siam (actuelle Thaïlande) propose aux Etats-Unis de leur offrir des éléphants pour repeupler les forêts américaines et en faire des bêtes de somme dans les régions pauvres du pays. Abraham Lincoln décline poliment l'offre, expliquant que le climat américain n'est pas adapté à ces animaux et que le pays utilise déjà efficacement la vapeur pour ses besoins logistiques.