Le Kremlin dit ne «pas avoir vu» les propositions européennes de garanties de sécurité
Le Kremlin a dit mardi ne pas avoir vu les propositions européennes sur des garanties de sécurité pour l'Ukraine pour mettre fin au conflit entre Kiev et Moscou, publiées la veille, et s'est donc abstenu de les commenter. «Pour l'instant nous n'avons vu que des publications dans les journaux et nous ne réagirons pas à des publications dans les journaux. Nous n'avons pas vu le texte. Quand nous le verrons, alors nous l'analyserons», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Il était interrogé sur la déclaration conjointe de dirigeants européens, rendue publique lundi soir par le gouvernement allemand après deux jours de négociations à Berlin entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des émissaires américains pour tenter d'aboutir à un plan pouvant mettre fin aux combats.
Les dirigeants des principaux pays européens – notamment l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne – et de l'UE y ont fait part de leur proposition d'une «force multinationale pour l'Ukraine» qui serait «composée de contributions de nations volontaires, et soutenue par les Etats-Unis», et de soutenir de manière «durable» une armée ukrainienne de 800'000 hommes. Ils évoquent aussi «un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu dirigé par les Etats-Unis.»
Source: AFP
La Russie affirme avoir le «contrôle» de la ville de Koupiansk
La Russie a affirmé mardi avoir le «contrôle» de Koupiansk, ville-clé du nord-est de l'Ukraine, où les forces ukrainiennes ont revendiqué récemment la reprise de plusieurs quartiers à l'armée russe.
«La ville de Koupiansk est sous contrôle de la 5e armée russe», a déclaré à l'agence officielle russe TASS Léonide Charov, porte-parole du groupement militaire russe Zapad, déployé dans cette zone. La Russie avait affirmé avoir capturé Koupiansk en novembre, l'Ukraine assurant ensuite en avoir repris plusieurs quartiers.
Source: AFP
La France réclame des garanties «robustes» pour Kiev avant toute discussion territoriale
La France a de nouveau réclamé l'établissement de «garanties de sécurité robustes» pour Kiev avant d'aborder l'épineuse question des territoires ukrainiens dont la cession est exigée par Moscou, a indiqué mardi l'entourage d'Emmanuel Macron après des réunions sur la question à Berlin.
«Nous souhaitons d'abord des garanties de sécurité robustes avant toute discussion sur les territoires. Nous avons progressé sur la question des garanties, sur la base du travail accompli par la coalition des volontaires, grâce à une clarification des modalités du soutien américain», a ajoute cette source.
Source: AFP
Trump affiche sa confiance
Donald Trump a assuré lundi qu'un accord sur l'Ukraine n'avait «jamais» été aussi «proche», après s'être entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.
«Nous sommes plus proches aujourd'hui que nous n'avons jamais été» d'un accord mettant fin à la guerre avec la Russie, a déclaré le président américain dans le Bureau ovale.
Source: AFP
L'UE sera moins tatillonne sur les émissions de méthane
Pour se passer plus facilement du gaz russe, l'Union européenne va appliquer de manière «pragmatique» ses nouvelles règles sur les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, censées s'étendre à partir de 2027 aux importations d'hydrocarbures. Lundi, les ministres de l'Energie des 27, réunis à Bruxelles, ont apporté un large soutien à cette proposition de la Commission européenne.
Alors que le contrôle du respect de ces règles incombera largement aux Etats membres de l'UE, les ministres de l'Energie des 27 «ont approuvé l'approche de la Commission et se sont engagés à éviter de créer des risques pour la sécurité des approvisionnements en énergie», a souligné l'exécutif européen.
«Nous n'envisageons ni de supprimer la législation, ni d'accorder des exemptions», mais «nous allons voir avec les Etats membres et les pays tiers comment l'appliquer au mieux», a expliqué à la presse le commissaire à l'Energie Dan Jorgensen.
Source: AFP
Les Européens proposent de diriger une «force multinationale»
Les dirigeants des principaux pays européens et de l'UE ont proposé lundi de diriger en Ukraine une «force multinationale» et de soutenir de manière «durable» l'armée ukrainienne. Celle-ci serait limitée à 800'000 soldats, indique une déclaration transmise par le gouvernement allemand. Cette «force multinationale pour l'Ukraine» serait «composée de contributions de nations volontaires, et soutenue par les Etats-Unis».
Selon ce document signé par les dirigeants allemand, français, britannique, danois, néerlandais, finlandais, norvégien, italien, polonais, suédois et de l'UE, ces responsables ce sont entendus avec les Etats-Unis pour «travailler ensemble pour fournir à l'Ukraine des garanties de sécurité solides et des mesures de soutien à la reprise économique dans le cadre d'un accord visant à mettre fin à la guerre».
Le document souligne qu'il appartient «désormais à la Russie de montrer sa volonté d'oeuvrer en faveur d'une paix durable en acceptant le plan de paix du président (Donald) Trump». Selon le même texte, Moscou doit «démontrer son engagement à mettre fin aux combats en acceptant un cessez-le-feu».
Source: AFP
Washington promet des garanties de sécurité «très fortes» à l'Ukraine
Pendant leurs deux journées de discussion à Berlin avec les négociateurs ukrainiens, dont le président Volodymyr Zelensky, les Etats-Unis ont offert des «garanties de sécurité très fortes» pour l'Ukraine, semblables à celles de l'article 5 du traité de l'Otan, a dit un haut responsable américain. «Tout ce dont les Ukrainiens ont besoin selon nous pour se sentir en sécurité est inclus» dans le volet sécurité du projet d'accord, a-t-il insisté pendant un entretien avec la presse.
Un négociateur américain qui participait lui aussi à l'échange téléphonique a toutefois averti que ces garanties de sécurité pour l'Ukraine, dont il n'a pas donné de détails concrets, «ne seraient pas sur la table indéfiniment.» Le haut responsable cité plus haut, qui a requis l'anonymat tout comme le négociateur, a jugé que la Russie «allait accepter» ces garanties de sécurité.
La question de garanties de sécurité est un point éminemment sensible pour Moscou, qui a toujours catégoriquement rejeté une adhésion de l'Ukraine à l'Otan.
Le haut responsable américain a également indiqué que l'émissaire spécial Steve Witkoff ainsi que Jared Kushner, gendre de Donald Trump ayant endossé un rôle de médiateur non-officiel, avaient eu au total près de huit heures de discussions en deux jours avec Volodymyr Zelensky. «Nous avons l'espoir d'être sur le chemin de la paix», a-t-il déclaré.
Source: AFP
Kiev assure avoir frappé un sous-marin russe dans un port de la mer Noire
L'Ukraine a affirmé lundi avoir frappé pour la première fois à l'aide d'un drone naval un sous-marin russe amarré dans le port de Novorossiïsk en mer Noire, assurant lui avoir infligé des «dommages critiques».
«Pour la première fois de l'histoire, des drones sous-marins Sub Sea Baby ont fait exploser un sous-marin russe» de classe Kilo, ont annoncé les services de sécurité ukrainiens (SBU) sur Telegram. «A la suite de l'explosion, le sous-marin a subi des dommages critiques et a été mis hors service», ont-ils ajouté.
Ce type de sous-marin d'attaque conventionnel est fabriqué depuis les années 1980. Selon les analystes militaires, la Russie en possède plus d'une trentaine. La Russie n'a pas communiqué dans l'immédiat sur ces affirmations ukrainiennes.
Source: AFP
Zelensky demande les avoirs russes pour la défense de l'Ukraine
Volodymyr Zelensky a appelé lundi à ce que les avoirs gelés russes "servent pleinement" à la défense de l'Ukraine face à la Russie, au moment où les Européens sont sous pression pour décider d'utiliser ou non les dizaines de milliards d'euros d'avoirs russes immobilisés en Europe.
«Ces fonds doivent réellement et pleinement servir à la défense contre l'agression de la Russie. C'est juste, c'est raisonnable, et cela doit être réalisable», a plaidé le président ukrainien à Berlin lors d'un forum économique germano-ukrainien.
L'utilisation des avoirs russes bloqués, dont la majeure partie (près de 185 milliards d'euros) sont stockés chez Euroclear en Belgique, fait l'objet d'un vif débat en Europe. Le gouvernement fédéral s'inquiète notamment des risques financiers et économiques en cas de prêt de réparations à l'Ukraine.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a pour sa part jugé que l'UE serait durablement discréditée si elle n'arrivait pas à s'entendre sur l'utilisation des avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine. «Si nous n'arrivons pas à le faire, la capacité d'action de l'Union européenne sera gravement compromise pour des années, et même plus longtemps. Et nous montrerions au monde que nous sommes incapables de nous unir et d'agir à un moment aussi crucial de notre histoire», a déclaré M. Merz.
Source: AFP
De «réels progrès» dans les pourparlers, selon le négociateur de Kiev
Le principal négociateur ukrainien aux pourparlers avec les Américains sur le plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie s'est félicité lundi de «réels progrès accomplis» à l'issue d'une rencontre à huis clos à Berlin.
«Les négociations entre l'Ukraine et les Etats-Unis ont été constructives et productives, avec de réels progrès accomplis. Nous espérons parvenir d'ici la fin de la journée à un accord qui nous rapprochera de la paix», a indiqué Roustem Oumerov sur X.
Source: ATS