«Nous allons aborder rapidement la question de la nouvelle équipe de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), du président au présidium et jusqu'au comité exécutif fédéral», a assuré Armin Laschet à Berlin, moins d'un an après avoir pris dans la difficulté la tête du parti d'Angela Merkel.
Le Rhénan de 60 ans, réputé pour sa ténacité, a précisé qu'il allait demander la tenue d'un congrès de la CDU dont la date et le lieu restent à déterminer, afin de décider «de l'avenir et la réorganisation» à la tête du parti. Défait aux dernières élections, il refusait jusqu'à présent de se retirer et devenait de plus en isolé.
«Depuis le retrait d'Angela Merkel de la présidence du parti nous avons un débat incessant» autour de la direction de la formation, a-t-il également insisté. Selon le quotidien Bild, ce congrès pourrait se tenir durant la première quinzaine de décembre à Dresde (est).
En sursis
Armin Laschet est rendu personnellement responsable du plus mauvais score électoral (24,1%) jamais réalisé par les conservateurs dans l'histoire de l'Allemagne moderne. Et pour nombre d'observateurs il apparaît depuis en sursis.
Cette annonce intervient alors que les sociaux-démocrates (SPD), sortis vainqueurs d'une courte tête des élections, ont décidé de poursuivre dès lundi leurs discussions préliminaires avec les Verts et les libéraux du FDP en vue de former une coalition gouvernementale à trois partis.
(ATS)